Le 28 juillet dernier, Sebastian Vettel annonçait qu'il prendrait sa retraite à la fin de la saison 2022, quittant l'écurie Aston Martin Racing. Le quadruple Champion du Monde de F1 n'évoluera plus dans les paddocks de la F1, préférant consacrer son temps à sa famille.

Ces derniers mois, le pilote allemand a fortement redoublé son activisme et l'a notamment souvent affiché sur les circuits, que ce soit pour les causes d'égalité des chances, d'afficher son soutien contre le racisme, l'homophobie, la misogynie, les préoccupations écologiques et climatiques ou d'autres sujet sociétaux ! Une implication qui n'a pas échappée à Stefano Domenicali, PDG de la F1, qui aimerait bien enrôler le futur retraité au sein de la discipline.

Domenicali aimerait engager Vettel au sein de la F1

Stefano Domenicali a admis en Hongrie que la décision de Vettel de prendre sa retraite à l'âge de 35 ans à la fin de cette année a été une surprise. "Je l'ai lu dans les journaux", a déclaré Domenicali le week-end dernier. "Maintenant, je vais parler à Sebastian."

A présent, Domenicali a déclaré au Sport Bild (journal allemand) qu'il pourrait proposer un poste à Vettel au sein de la F1. "Entre autres choses, nous avons parlé de sa décision et de l'avenir", a déclaré l'ancien patron de Ferrari.

"Sebastian sera toujours associé à la Formule 1. Et bien sûr, nous voulons que ce lien reste étroit à l'avenir. S'il est intéressé à faire partie de notre organisation et que nos visions s'accordent, bien sûr que je serai ravi de l'accueillir", a ajouté Domenicali. "Mais nous savons déjà que, après la saison, il veut certainement se reposer et profiter du temps avec sa famille."

Selon Sport Bild, le nouveau rôle de Vettel en F1 pourrait être lié à son récent activisme dans le domaine de l'environnement, de la durabilité et du progrès social. Et en parallèle, Domenicali a répondu à l'affirmation récente du pilote Aston Martin selon laquelle la Formule 1 est à la traîne dans le domaine du progrès technologique durable.

Vettel s'est clairement exprimé en faisant rouler sa Williams de 1992, et même une Aston Martin de 1922, lors des récents Grands Prix avec du carburant durable. "Cela fait une différence si vous devez préparer une seule voiture pour un ou deux tours ou vingt voitures pour 70 tours et une saison entière", a insisté Domenicali.

"Nous ne sommes pas en retard sur la technologie, au contraire. Nous sommes en avance sur le calendrier. Et on va bientôt faire l'expérience de rouler en F1 avec du carburant durable", a-t-il conclu.