Pour les passionnés de F1 en France, il y a une épreuve qui est en danger et en cours de négociation du renouvellement de son contrat : c'est le Grand Prix de France. Mais, Stefano Domenicali n'a pas totalement envie d'évincer le Grand Prix de France...
Le Grand Prix de Monaco a beaucoup fait parler de lui, alors que son contrat arrive à expiration. Les négociations en coulisses se poursuivent, même si l'on reste confiant du côté de l'ACM, c'est sur le plan financier (plus que l'aspect spectacle de la piste) qui fait traîner en longueur les discussions. Et c'est principalement, le spectacle en piste (et peut-être même l'affluence des dernières années) qui sont un lourd fardeau pour le Grand Prix de France.
Le Grand Prix de France, oui... mais à Nice ?
Le Grand Prix de France au Circuit Paul Ricard négocie actuellement son futur (interview d'Éric Boullier à paraître prochainement...), mais déjà, Stefano Domenicali (le PDG de la F1), espère surfer sur la vague des Grands Prix spectacle en centre-ville. Vraie solution alternative au Circuit Paul Ricard ou pression politique pour le Grand Prix de Monaco (Nice est à 20 km de la Principauté), ce Grand Prix de France à Nice arrive comme le candidat de dernière minute.
Ce sont nos confrères du journal l'Équipe qui ont interviewé Stefano Domenicali depuis le Canada, et l'homme a la tête de la F1 a évoqué qu'il existait un projet d'un Grand Prix à Nice ! "Historiquement, la France est une nation importante du sport auto. Vous n'êtes sans doute pas au courant, mais il y a un projet incroyable à Nice, qui veut un Grand Prix" déclare-t-il dans leurs colonnes.
Un Grand Prix à Nice, cela veut dire un circuit urbain ou péri-urbain, à l'image de ce que l'on a vu avec Miami ou ce que l'on aura l'an prochain avec Las Vegas. La F1 semble vouloir surfer sur la tendance des tracés improbables mais spectaculaires.
"C'est génial, parce que cela prouve que d'autres destinations dans votre pays s'intéressent à la F1. Nous allons nous pencher sur les dossiers et les étudier attentivement" poursuit-il. "Il y a d'autres choses qui pourraient arriver très prochainement. Tout ce que je peux vous dire c'est que d'ici à fin juillet, vous en saurez plus sur le futur de votre Grand Prix."
La F1 attire à nouveau les foules, la fréquentation sur les circuits est indéniable et bat des records. Mais, ne faisons pas le mauvais procès d'intention à certains Grands Prix, notamment ceux historiques comme la France ou Monaco ! Si l'accès en voiture revient sur toutes les lèvres pour le premier, le spectacle en piste accuse le second.
Étonnant, car les 5 heures d'attente à Silverstone ou récemment à Barcelone n'ont pas eu un écho dévastateur auprès d'un certain public comme ce fut le cas pour le Circuit Paul Ricard. Quand un événement draine plus de 200 000 personnes (270 000 pour l'Espagne), il est évident que de nombreux problèmes logistiques entravent le bon déroulé d'un week-end de Grand Prix.
Quant à ce projet du Grand Prix de Nice, rappelons que Monsieur le Maire de Nice, Christian Estrosi, était déjà en charge du GIP, pour le retour du Grand Prix de France au Circuit Paul Ricard. Cela donne un certain crédit aux intentions de la ville d'accueillir la F1, serait-ce néanmoins suffisant pour qu'un Grand Prix s'installe sur la Côte d'Azur ?
