Le Grand Prix de France ne sera pas au calendrier de la F1 en 2023 et l'on ignore encore quand il sera de retour. Mais après les dernières déclarations de Stefano Domenicali, la balle n'est pas dans son camp.

On l'a donc appris avec la publication du calendrier 2023 de la F1, le Grand Prix de France n'a pas réussi à sauver sa place. Si beaucoup ont pesté à cause du plan de circulation (qui s'est amélioré au fil des années), on pense que le refus d'organiser un Grand Prix à huis clos en 2020 n'a pas été apprécié par les instances dirigeantes.

Stefano Domenicali "attend des propositions"

Le Grand Prix de France aura été absent du calendrier de la F1 pendant 10 ans. Après sa dernière apparition en 2008 à Nevers Magny-Cours, c'est le GIP qui a réussi à ramener l'épreuve au Circuit Paul Ricard. Hélas, après 4 éditions, c'est à nouveau la douche froide, les efforts déployés par le promoteur n'auront pas suffi à convaincre Liberty Media.

Pour autant, à la tête de la F1, Stefano Domenicali se défend que la décision d'avoir un nouveau Grand Prix en France ne dépende que de lui. L'Italien "espère vraiment qu'il y aura à nouveau un Grand Prix en France" comme le rapporte l'AFP.

"Dans la vie, il y a des personnes qui parlent, d'autres qui agissent. Certaines disent que c'est important d'avoir la Formule 1. D'autres comprennent l'importance d'avoir un investissement avec la Formule 1", lance-t-il.

La F1 a réorienté ses priorités ces derniers mois, en s'éloignant de sa terre natale européenne pour conquérir de nouveaux marchés. Longtemps boudée aux USA, la F1 aura 3 Grands Prix en 2023 (Texas, Miami et Las Vegas). Le Moyen-Orient a aussi fait main basse sur le championnat avec les destinations de Bahreïn, Abu Dhabi, Qatar et l'Arabie saoudite qui n'écarte pas non plus l'idée d'avoir deux courses.

"On peut continuer les discussions, mais ça ne dépend pas de moi, on attend des propositions", continue Domenicali, faisant le parallèle entre la situation de la France et de l'Allemagne. "Mais il y a d'autres pays qui poussent beaucoup pour organiser un Grand Prix, et j'espère que la France du sport automobile aura la même attitude dans le futur car la France est très importante", ajoute-t-il.

Et Stefano Domenicali remet le couvert sur le projet déjà évoqué d'une course à Nice. "On doit voir, on doit vérifier la faisabilité, le business plan, beaucoup de choses et j'espère pouvoir parler de ça très prochainement", affirme-t-il encore. Une rotation des pays est même évoquée ce qui pourrait rendre possible le retour du Grand Prix de France "pas pour l'année prochaine, mais c'est une chose qui pourrait être envisagée pour 2024 ou 2025", selon Domenicali.