Frédéric Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo Racing ORLEN, revient sur les problèmes de l’équipe l’an passé, Kimi Räikkönen et la Ferrari Driver Academy.

Alfa Romeo Racing a fini à la huitième place du championnat 2019, devant Haas. L’équipe suisse a connu quelques coups d’éclats la saison passée, notamment au Brésil où l’équipe a marqué 22 points.

« Le problème qu’on a rencontré l’an passé n’est pas un problème de niveau, qui était bon et certainement meilleur que jamais. C’était un problème de constance. On était capables sur des week-ends comme la Hongrie, l’Allemagne, la Belgique, le Brésil, sur des tracés différents, d’être les premiers des autres, voire au pied du podium sur certaines courses, et de passer carrément à côté sur d’autres comme Abu Dhabi ou le Japon. Ce qui nous a manqué l’an passé, c’est la constance », explique Frédéric Vasseur dans une interview accordée à France Racing.

Kimi Räikkönen chez Alfa Romeo Racing ORLEN en 2021 ?

En fin de contrat, Kimi Räikkönen est un maillon libre à la fin de la saison. L’objectif premier d’Alfa Romeo Racing ORLEN est de conserver le pilote pour une année supplémentaire.

« C’est une discussion qu’on a déjà eue brièvement. On a convenu d’en discuter plus tard parce que c’est entièrement lié à sa motivation et à son envie de le faire. Si Kimi est motivé et qu’il a envie de le faire, j’aurais forcément 200% envie de le faire aussi. C’est à lui de nous dire ce qu’il a envie de faire », nous déclare Frédéric Vasseur. « C’est important d’avoir des pilotes pour un cycle parce qu’on développe la voiture dans une direction pour un pilote. On arrêtait nos contrats en 2020, qui étaient initialement liés à ça. Comme le cycle est repoussé d’un an, ça donne une opportunité pour repartir sur un cycle court ».

Ferrari, un lien important pour Alfa Romeo

Alfa Romeo est directement lié à la Scuderia Ferrari. L’équipe suisse a fait débuter Charles Leclerc en 2018, membre de la Ferrari Driver Academy, avant de choisir Antonio Giovinazzi, pilote affilié à Ferrari. Cependant, Frédéric Vasseur assure ne pas être obligé de prendre un pilote lié à l’équipe italienne.

« Ils ne nous obligent pas à la faire. Il y a une tendance naturelle à le faire. C’est une discussion ouverte qu’on a avec eux. S’il y a un intérêt commun à la fois pour eux de placer un jeune pilote dans une équipe proche d’eux et que ça nous donne accès à des pilotes performants, auxquels on n’aurait pas forcément accès si on n’avait pas de liens, c’est souvent une communauté d’intérêts. C’est une discussion qu’on a souvent avec eux et il n’y a pas d’obligations ou de contraintes. C’est plus une collaboration », nous indique-t-il.