Le continent Nord-Américain nous accueille donc pour le Grand Prix du Canada à Montréal, qui restera au calendrier de la F1 jusqu'en 2024, les accords ayant été annoncé l'an dernier lors de la tenue de la course à même époque.
Le contexte est naturellement particulier, car les deux hommes en tête du classement (en lutte pour la Couronne Mondiale), Lewis Hamilton et Nico Rosberg, sont coéquipiers, mais rivaux et donc les meilleurs ennemis, la dernière bévue de Mercedes privant une victoire acquise à l'Anglais au profit de l'Allemand, va raviver les tensions, malgré le fait qu'elle n'aient jamais disparues.
Ne nous voilons pas les esprits en imaginant une compétition à plusieurs candidats pour l'obtention du titre, il sera certainement pour l'un des deux sociétaires de Mercedes. La guerre psychologique usera l'organisme du plus fébrile…
Le tracé :
Le Circuit Gilles Villeneuve sur l’Ile Notre-Dame est un tracé semi-permanent de 4,361 km à parcourir 70 fois pour 305,270km. Rappelons que suite aux événements de l'épique édition de 2011, le règlement limite depuis la durée maximum de la course, interruptions comprises, à 4 heures.
C'est un circuit sans dégagements entre rails et murs, le Safety Car y est coutumier… et la voie de stands est l’une des moins pénalisante de la saison. Le profil d’accélération/freinage et la possibilité de doubler permet de prendre le départ et d’opter pour une tactique alternative peu handicapante.
En effet une écurie du milieu de tableau peut, si les tacticiens s'empreignent de génie, glaner un résultat au-dessus de la valeur de leur hiérarchie.
L'an passé, Force India a tenté, et réussi, le pari d'un seul arrêt avec à la clé une cinquième place finale pour Hülkenberg et une meilleure position possible encore, la quatrième, pour Pérez si celui-ci n'avait pas eu le malheur d'avoir un kamikaze derrière lui, en la personne de Massa…
Ses longues lignes droites font la part belle à la Vitesse Maximale, réduisant l’écart habituel entre les gommes des spécifications différentes apportées par le manufacturier.
Ici, la part-belle est donnée aux "moteurs", avoir une carence de puissance sur ce tracé est un fardeau amputable aux bons résultats. La cavalerie est importante pour les vitesses de pointe, mais il faut également une fiabilité sans faille, tant les freins sont sollicités ardemment pour que les monoplaces puissent négocier les chicanes sans devoir frotter les murs ou les rails.
Zones du DRS :
Pour ce Grand Prix du Canada, il a une zone de détection et deux zones d’activation du DRS :
- La zone de détection sera située juste après l’épingle du virage 10.
- La première zone d’activation du DRS sera située dans la ligne droite avant la chicane et le mur des "Champions".
- La deuxième zone d’activation sera dans la ligne droite des stands.
Pneus Pirelli :
Les pilotes auront à disposition les pneus super-tendres (Super Soft/Rouge) et des pneus tendres (Soft/Jaune).
Pilote Commissaire :
Le pilote-commissaire sera le Champion du Monde 1980, l'Australien Alan Jones, déjà vainqueur ici au Canada, l'année de son Sacre.
Voici les horaires des séances :
Vendredi :
Essais Libres 1 à 10h00 (16h00 heure française)
Essais Libres 2 à 14h00 (20h00 heure française)
Samedi :
Essais Libres 3 à 10h00 (16h00 heure française)
Qualifications à 13h00 (19h00 heure française)
Dimanche :
La course à 14h00 (20h00 heure française)