Ce Grand Prix du Mexique ne verra pas son poleman s'élancer depuis la première ligne. En effet, Max Verstappen a été pénalisé de 3 places sur grille de départ pour ne pas avoir respecté des drapeaux jaunes.

Les Ferrari verrouillent donc la première ligne, Charles Leclerc devant Sebastian Vettel avec une très longue ligne droite, va-t-on revoir le scénario de la Russie ?

Les indiscrétions du paddock

Prévisions météo

A l'heure où sont rédigées ces lignes, les prévisions annoncent un risque de pluie et d'orages de 62% pour cet après-midi. Annoncée pour tout le week-end, la pluie n'aura arrosé le circuit que lors des nuits de jeudi à vendredi et de vendredi à samedi. Si les Grands Prix au Mexique ont souvent été agités par temps sec, on imagine déjà ce pourrait nous réserver une course sous la pluie.

355 000 spectateurs attendus

Le Grand Prix du Mexique est très populaire, il a reçu quatre fois consécutivement le Prix du meilleur événement en F1 (2015, 2016, 2017 et 2018). La population qui vient en nombre en atteste, vendredi, il y avait 92 342 personnes alors que la journée du samedi a vu 114 917 personnes, soit 207 259 spectateurs cumulés sur 2 jours.
La journée de dimanche peut faire atteindre le nombre visé de spectateurs, ce qui confirmerait le statut du Grand Prix le plus populaire et l'un des plus fréquentés. A titre d'exemple, 135 000 personnes sur 3 jours sont venus au Circuit Paul Ricard, 268 000 pour Singapour ou encore 351 000 à Silverstone.

Les freins chez Renault... depuis 2015

Le système de balance de freins automatique tant décrié chez Renault serait en fait présent depuis le Grand Prix de Belgique 2015... chez Lotus à l'époque, Romain Grosjean l'a eu entre ses mains. Le système a évolué depuis, mais si techniquement il est légal, il pose un problème sportif que la FIA juge comme une aide au pilotage (en cherchant bien... tant d'autres systèmes peuvent s'apparenter à l'aide au pilote mais pourtant rien n'est remis en cause). Chez Renault, on assure également que le système n'apporte pas réellement de gain de performances, seulement un confort de conduite supplémentaire pour le pilote.

Une F1 sur le podium

La monoplace du vainqueur sera hissée devant le podium, une nouvelle procédure de cérémonie qui a été répétée hier avec une voiture lambda. Le podium est particulier au Mexique puisqu'il se tient face aux aux tribunes du Stadium Foro Sol et non sur la ligne d'arrivée. Le podium pivote pour laisser place aux consoles de mix d'un DJ chaque année, dimanche après la course c'est l'un des plus célèbres, le néerlandais Tiësto qui se chargera de mettre l'ambiance.

Pas de report à 2022 du règlement

Le nouveau règlement de la F1 pour 2021 sera annoncé le 31 octobre prochain, mais des écuries ont déjà essayé de faire pression pour un report du nouveau règlement à 2022. Ce qui inquiète le plus c'est le budget plafonné qui ne sera que "testé" en 2020 sous certains aspects, mais qui entrera en vigueur en 2021. Ce qui laissera tout le loisir aux plus grosses écuries de dépenser un maximum pour mettre au point la nouvelle voiture de 2021, les grandes écuries devraient donc mieux s'en tirer que les petites. Certains craignent que le fossé en performances augmente plutôt que se réduise à partir de 2021.

L'aéro de Silverstone à défaut de Monza

Le circuit Autódromo Hermanos Rodríguez est situé à une altitude de 2250 m, ce qui pose un défi pour les moteurs mais aussi pour l'aérodynamique. La densité de l'air affecte le comportement des voitures, malgré ces très longues lignes droites, les écuries adoptent les mêmes réglages aéro qu'à Silverstone. Si le circuit était situé au niveau de la mer, les ailerons auraient été ceux adoptés à Monza avec des vitesses de pointe bien supérieures. Charles Leclerc a quand même été chronométré à 362 km/h.

Les travaux de Zandvoort continuent

Le Grand Prix des Pays-Bas sera de retour en 2020, tous les billets ont été vendus et ceux n'ayant pas eu la chance d'en obtenir sont basculés sur l'édition de 2021... Mais avant d'accueillir la F1, le circuit de Zandvoort devait effectuer quelques travaux, et ces derniers ont fait face à des problèmes environnementaux dénoncés par les locaux. Une décision était attendue au 27 octobre pour décider si le permis des travaux leur été accordé ou pas, finalement ils pourront bien se terminer pour que tout soit prêt à temps.

Les graphismes à l'écran erronés

Pirelli a dénoncé les graphismes publiés à l'écran lors de la retransmission des Grands Prix sur l'état d'usure supposée des pneus sur chaque monoplace. En effet, de nouveaux graphismes viennent agrémenter la retransmission TV des courses avec des prédictions d'arrêts aux stands, des chances de dépassement pour les pilotes ou même l'usure des pneus en temps réel. Pirelli a déclaré que la plupart du temps ces graphismes ne représentaient pas la réalité et qu'il était difficile de juger de l'usure en fonction des différentes monoplaces.