Il y a eu quelques rumeurs sur la potentielle vente de la F1 à un fonds d'investissement de l'Arabie saoudite, avant que ce ne soit démenti. Liberty Media réaffirme que la discipline n'est pas à vendre.

Depuis que Liberty Media a repris la F1 en 2017 à CVC Capital Partners et Bernie Ecclestone, les américains ont opéré un changement drastique dans la discipline. Aujourd'hui, la F1 a plus que jamais le vent en poupe, surfant sur une notoriété jamais démentie ni essoufflée, attention cependant que Liberty Media ne se perde pas en cours de route.

Pour Liberty Media, la F1 n'est pas à vendre

C'est fin 2016 que les américains de Liberty Media ont annoncé qu'ils avaient pris possession des droits commerciaux de la F1 en succédant à CVC Capital Partners. Liberty Media acquiert dans un premier temps 18,7% de Delta Topco, qui détient toutes les sociétés liées à la F1.

Le montant de la transaction est de 663 millions d'euros, le nouveau propriétaire a ensuite augmenté sa participation dans Delta Topco à 100%. L'ensemble sera renommé Formula One Group. Liberty Media déboursera (à crédit) 3,9 milliards d'euros pour le rachat de la F1, la somme totale du rachat est de 7,1 milliards d'euros (dettes comprises).

En septembre 2021, des premières rumeurs évoquent l'intérêt de l'Arabie saoudite pour racheter la F1. Et à chaque fois que le sujet revient sur la table, Liberty Media via Greg Maffei et Stefano Domenicali réaffirment qu'il n'est pas question de vendre la F1.

"Si quelqu'un dit que nos amis les Saoudiens vont l'acheter la semaine prochaine ou quelque chose comme ça, si quelqu'un nous connaît, il devrait savoir que ce n'est tout simplement pas dans nos plans", a déclaré Greg Maffei lors du sommet Moffett Nathanson sur les médias et les communications.

"Nous sommes très enthousiastes quant à la situation actuelle de la Formule 1, mais aussi quant à son avenir. Si vous regardez les principales sources de revenus, elles sont toutes bien orientées. Dans le domaine de la radiodiffusion, nous avons de plus en plus de fans et de distributeurs qui veulent promouvoir le produit, y compris de nouveaux distributeurs numériques et autres. Nous avons des promoteurs qui sont nos partenaires."

A l'heure actuelle, tout va bien du côté de la F1 où beaucoup de pays frappent à la porte pour avoir sa place au calendrier, les sponsors affluent sur les monoplaces (McLaren, Alfa Romeo et Aston Martin les collectionnent...), et les affluences battent des records sur les circuits (plus de 420 000 personnes en Australie ou au Texas).

"Les places vendues ont probablement augmenté de 25 %, comme à Miami. Ce n'est pas un cas unique, les billets se vendent partout, en particulier avec les expériences haut de gamme, les Paddock Clubs, le tout à de meilleurs prix. Nous sommes donc en mesure d'augmenter nos revenus. Nous avons pu ajouter quelques courses et il reste peut-être un peu de place. Et puis le sponsoring s'est développé de manière spectaculaire. Nous avons augmenté le nombre de nos partenaires mondiaux."

"Nous continuons d'enregistrer des progrès dans ce domaine et je pense que nous sommes bien préparés. Nous avons une nouvelle opportunité avec ce que nous faisons à Las Vegas où nous serons le promoteur et nous avons l'occasion d'apprendre quelque chose et, je l'espère, de mettre la barre plus haut."