L'écurie américaine Haas espère résoudre ses problèmes de qualifications en introduisant en Azerbaïdjan des observateurs. En effet, comme en IndyCar sur les circuits ovales il y aura des "spotters". Ces hommes ont pour rôle de donner les informations du trafic en piste aux pilotes.

Dans cette lutte du ventre mou du peloton, Haas cherche des solutions afin de se qualifier au mieux sur la grille de départ. Ayant conscience des échecs de Kevin Magnussen en qualifications, Haas teste une solution. Coincé en Q3 à Montréal et en Q2 à Monaco alors qu'il améliorait ses performances, les tentatives de Magnussen ont échoué à cause du trafic.

Des "spotters" en F1

L'étroitesse des rues et la vitesse élevée du circuit combine les deux aspects de Monaco et du Canada. Haas va donc déléguer des personnes en charge de surveiller le trafic en piste. Elles auront à leur disposition un procédé déjà utilisé, les balises GPS.
"Nous avons procédé à quelques changements, nous aurons tous les deux (Romain et moi) une personne qui regardera le trafic. Cette personne sera dédiée à cette tâche et rien d'autre, comme un GPS, donc j'espère que cela aidera. Nous nous améliorons après chaque course, et c'est bon de voir que nous franchissons des étapes." déclare Kevin Magnussen à propos de ces changements.

Steiner aux commandes

Le directeur de l'équipe Guenther Steiner confirme que l'écurie apporterait des changements en cours de saison comme aux qualifications en Azerbaïdjan. Le but étant de trouver des solutions aux problèmes récents rencontrés, bien qu'il ait admis que ces observateurs ne pourraient pas être présents à chaque course du calendrier.

Pour Steiner la problématique est simple : "Vendredi nous aurons une discussion tous ensemble, nous avons nos candidats pour ce poste. Il faut que quelqu'un regarde le GPS et les données et que l'on agisse, par rapport aux autres pilotes."
"Au Canada c'était particulièrement difficile à cause du tracé assez court, avec autant de voitures en piste et peu d'espace. Il était difficile de conditionner un tour rapide sans rencontrer du trafic. Ici à Bakou ce sera un cas similaire, mais nous avons mis en place une solution. Nous verrons quelle aide cela nous apporte, nous ne les utiliserons pas sur tous les circuits, mais si nous en avons besoin à l'avenir, ils seront déjà entraînés."