Nico Hülkenberg qui a fait un incroyable retour en F1 chez Haas après trois saisons comme suppléant de luxe chez Racing Point / Aston Martin, sera à nouveau titulaire chez Haas en 2024. Mais le pilote allemand garde un œil sur l'arrivée d'Audi en F1.

L'écurie Alfa Romeo Racing va changer de nom en 2024 puisque la firme italienne qui ne faisait que du naming pour Sauber Motorsport mettra fin à ce partenariat. Les rumeurs évoquent la possibilité de voir Alfa Romeo pour rebadger le moteur Ferrari chez Haas. Le nom Sauber Motorsport sera donc de retour sur les grilles de la F1 pour deux saisons avant de devenir Audi en 2026.

Hülkenberg garde un œil sur le projet F1 d'Audi

Un pilote allemand dans une structure allemande, quoi de plus logique ? Le chemin est encore un peu long quand même et Audi aura effectivement besoin d'un pilote d'expérience et d'une tête d'affiche capable de jouer les premiers rôles. Les deux baquets Audi pour 2026, voire déjà 2025 pour s'acclimater avec l'équipe seront très convoités, la Silly Season de l'an prochain s'annonce déjà croustillante.

Interrogé sur le podcast Beyond The Grid de la F1 pour savoir si la perspective d'un volant Audi l'intéresserait, Hülkenberg a répondu : "C'est sans aucun doute l'un des projets les plus attrayants à l'heure actuelle"

"Une nouvelle marque qui arrive en Formule 1, c'est très excitant, un constructeur allemand aussi, des gens avec qui j'ai déjà travaillé et avec qui j'ai eu de très bons résultats. Oui, tout cela semble très bien sur le papier. Il est évident que je dois faire du bon travail, continuer à conduire de manière convaincante, pour avoir une chance d'y arriver. Mais seul le temps nous le dira.

Et même si Hülkenberg aura 38 ans quand Audi entrera en F1, il tient à rappeler que l'âge n'a pas d'importance en témoigne la prolongation d'Hamilton (38 ans) pour deux saisons avec Mercedes, ou encore de la bonne forme d'Alonso chez Aston Martin (42 ans).

"Pour l'instant, je me vois encore courir pendant quelques années. Je n'ai pas de boule de cristal, je n'ai pas toutes les réponses", a-t-il ajouté. "Évidemment, tant que j'aime ça et que j'ai le sentiment, je peux imaginer continuer tant que j'ai un travail, tant que j'ai un contrat. Nous travaillons dans le domaine de la performance et si mes performances n'étaient plus suffisantes, je me retrouverais rapidement au chômage. Mais voyons comment les choses évoluent."

"Il est évident qu'avec l'âge, certaines choses peuvent devenir moins bonnes, moins dynamiques, les réflexes ou autres, mais je pense que les cas de Fernando et de Lewis démontrent que c'est toujours faisable et très possible. Chaque être humain est différent, mais je pense qu'il s'agit d'une question de passion, d'envie, de bonheur, de travail et de talent, qui peut durer très longtemps en F1."