Depuis 1968 et l'apparition de Gold Leaf sur les pontons de la Lotus lors du Grand Prix de Monaco, nombreuses sont les entreprises qui ont apposé leur nom sur les monoplaces. Parmalat a rejoint la F1 en 1976.
C'est en 1961 que Calisto Tanzi, âgé de 22 ans, hérite de l'entreprise familiale, spécialisée dans le jambon de Parme. Il décide alors de se diversifier et ouvre sa première usine de pasteurisation. Dès 1966, l'entreprise italienne connaît une croissance internationale fulgurante.
L'histoire de Parmalat avec la F1
Parmalat fait ses débuts en F1 en 1976, avec Niki Lauda. L'entreprise italienne devient le sponsor personnel du pilote autrichien. En 1978, Niki Lauda quitte la Scuderia Ferrari et rejoint l'équipe Brabham. Parmalat le suit et prend la place de Martini sur les monoplaces de l'équipe dirigée par Bernie Ecclestone. L'association, propulsée par un moteur Alfa Romeo, finit à la troisième place du championnat des constructeurs. Le pilote autrichien remporte deux courses pour sa première saison avec Brabham.
Le Parmalat Racing Team connait une deuxième saison plus contrastée, notamment avec le départ à la retraite de Niki Lauda en fin de saison, qui reste un ambassadeur de la marque jusqu'en 2002, mais aussi avec une saison catastrophique, où l'équipe se place à la huitième place du championnat des constructeurs, malgré un changement de motoriste au cours de la saison (Ford Cosworth prenant la place d'Alfa Romeo). L'entreprise italienne continue à sponsoriser l'équipe britannique lors du passage du moteur Ford Cosworth à BMW. L'association se termine en 1984, Parmalat laissant sa place à Olivetti. Parmalat profite encore d'une exposition en F1 en 1985, pour la dernière saison de Niki Lauda chez McLaren TAG Porsche.
Le retour de l'entreprise italienne en F1 se fait cinq ans après son introduction en bourse, avec un certain Pedro Diniz, dont la famille détient la chaîne de supermarchés Pao de Acucar. Cette dernière dispose d'un accord commercial avec la succursale brésilienne de Parmalat. Le pilote brésilien fait ses débuts en F1 chez Forti 1995), qui passe de la F3000 au pinacle de la monoplace. La saison suivante Pedro Diniz quitte Forti pour rejoindre Ligier (1996) et apporte à l'équipe française son sponsor.
Parmalat est également visible sur les Footwork, par la présence de Ricardo Rosset. Parmalat reste chez Arrows, qui prend la place de Footwork dès la saison 1997, et place Pedro Diniz dans une de ses monoplaces. La relation dure deux saisons, avant que le pilote brésilien embarque son sponsor pour aller chez Sauber pour deux autres saisons. 2000 marque la dernière saison de Pedro Diniz mais pas la dernière de Parmalat.
L'entreprise italienne s'affiche sur les monoplaces de l'équipe d'Alain Prost, en grande difficulté suite aux départs de SEITA via sa marque Gauloises, de Peugeot et d'autres sponsors. Pedro Diniz et sa famille acquiert 40% de l'équipe française. Mais l'association ne se passe pas comme prévu et l'équipe, en proie à de grandes difficultés financières, est liquidée début 2002. Parmalat se retrouve l'année suivante au cœur d'un scandale financier, la société italienne faisant faillite avec un trou de 14 milliards d'euros...