Le circuit d'Imola se propose d'accueillir la F1 en avril prochain, à la place du Grand Prix de Chine reporté suite au Coronavirus. 

Imola n'en finit pas de trouver une solution pour revenir au calendrier. Le circuit italien, qui n'a pas accueilli de F1 depuis 2006, s'est proposé pour remplacer le Grand Prix de Chine, reporté suite au Coronavirus, en avril prochain.

"Nous avons en effet soumis une demande à la FIA et aux propriétaires de la F1 pour remplacer le Grand Prix de Chine. Nous n'avons pas encore reçu de réponse'', déclare le directeur d'Imola, Roberto Marazzi, à Racingnews365. 

Le circuit dispose du grade FIA pour accueillir la F1. Selon le président du circuit, Uberto Selvatico Estense, l'organisation d'un Grand Prix sera difficile et que c'est une sorte de mission impossible.

Imola cherche depuis plusieurs saisons à reprendre l'organisation du Grand Prix d'Italie à Monza. Bine que le circuit historique italien ait signé un nouveau contrat de cinq saisons, Imola, qui a accueilli de nombreuses années le Grand Prix de Saint Marin, veut reprendre la manche italienne. Le circuit du Mugello est également dans les rangs.

Un Grand Prix de Chine qui peut coûter cher à Liberty Media

Le report du Grand Prix de Chine est une mauvaise nouvelle pour Liberty Media. En effet, ce report laisse un trou de 33 millions de livres dans les caisses du propriétaire de la F1 au deuxième semestre 2020.

Un document du gouvernement chinois, révélé par Cityam, explique que "si l'annulation d'un événement est due à un événement de force majeure […] le promoteur de la course n'est pas tenu de payer à la F1 les frais de promotion de la course pour cet événement''.

Seulement, le promoteur du Grand Prix de Chine, Juss Sports Group, a déjà payé le propriétaire de la F1. Le contrat stipule que les frais sont réglés au maximum trois mois avant le début de l'épreuve pour les courses lointaines. Reste à savoir si Liberty Media restituera l'argent lorsque l'annulation sera définitivement prononcée ou si un tribunal devra statuer sur ce cas.