L'avenir du Grand Prix de Grande-Bretagne est incertain. En juillet 2017, le circuit de Silverstone a activé sa clause permettant de rompre le contrat avec la F1.
L'an passé, ça a été un coup de tonnerre pour les fans britanniques. Après 2019, la F1 n'ira plus en Grande-Bretagne. En effet, le BRDC a activé une clause visant à rompre son contrat avec la F1, allant pourtant jusqu'en 2026.
Il faut avouer que le contrat devient un fardeau pour le circuit. En effet, la clause d’indexation de 5% convenu en décembre 2009 n’aide pas le circuit financièrement. De 15 millions d’euros en 2010, il devrait atteindre en 2026 près de 40 millions d’euros !
Cependant, des discussions ont quand même lieu entre Liberty Media et le BRDC. Mais celles-ci n'aboutissent pas pour le moment.
"Nous faisons des progrès. Nous avons eu un certain nombre de discussions avec eux'', déclare John Grant, président du BRDC à RaceFans. "Je pense qu'ils ont vraiment compris qu'ils avaient besoin d'un Grand Prix britannique. Ils reconnaissent, bien qu'ils ne pourraient pas l'admettre en public, que Silverstone est la seule option réaliste''.
Londres, toujours dans le viseur de Liberty Media
Il y a un an, le nouveau propriétaire de la F1 a fait le show dans les rues de Londres. Cet évènement a été plébiscité par les fans. Selon Christian Horner, Liberty Media cherche à faire courir la F1 dans les rues de Londres.
"Je pense qu'il y a un désir au sein de Liberty Media de voir une course à Londres et dans un monde idéal, nous aurions la chance d'avoir les deux - conserver le Grand Prix Britannique à Silverstone et faire une course à Londres. Mais évidemment la compétition sur le calendrier est extrême. Il est difficile d'avoir deux Grands Prix britanniques'', déclarait-il récemment lors d'une évènement médiatique à l'usine Red Bull.
Le 10 avril 2017, une loi est entrée en vigueur permettant aux événements de course automobile de se dérouler sur une voie publique fermée. Mais le maire de Londres, Sadiq Khan, a clairement fait savoir qu’il n’y aura pas de F1 à Londres tant que les équipes de F1 n’auront pas considérablement réduit la pollution atmosphérique de leurs véhicules.