Juan Pablo Montoya, actuel pilote chez Team Penske en IMSA WeatherTech SportsCar Championship, s'est confié auprès de Marshall Pruett pour Racer.com.

Suite à la controverse de la décision de la pénalité de Sebastian Vettel au Grand Prix du Canada, certains n'ont pas compris la décision du pilote-commissaire Emanuele Pirro d'infliger 5" et de faire perdre une victoire acquise au pilote allemand.

Juan Pablo Montoya veut être pilote-commissaire

Juan Pablo Montoya fut le trublion de la F1 lorsqu'il débarqua en 2001. On le vit mener la vie dure à Michael Schumacher avec des dépassements autoritaires, lui qui arriva de l'IndyCar auréolé d'un titre de champion en 1999 et les 500 Miles d'Indianapolis en poche en l'an 2000.
Après 6 saisons et 94 Grands Prix, il se fit limoger de McLaren et alla trouver refuse en NASCAR. Puis il revient à ses premiers amours en IndyCar pour décrocher des victoires mais surtout les 500 Miles d'Indianapolis à nouveau en 2015.

On connait le coup de volant mais aussi le franc parler du colombien, alors la question semblait presque naturelle, Marshall Pruett s'en est occupé dans son dernier podcast. Il lui a demandé s'il souhaitait officier comme pilote-commissaire sur un Grand Prix de F1.
En effet sur tous les Grands Prix de F1, un ex-pilote de F1 est nommé pour assister le collège des commissaires de la direction sportive, on a régulièrement l'occasion d'y voir Mika Salo, Emanuele Pirro, Danny Sullivan, Dereck Warwick ou même Yannick Dalmas récemment au Grand Prix de France.

Alors c'est pas l'affirmative que Juan Pablo Montoya a répondu à Marshall Pruett et qu'il se verrait bien dans ce rôle, sauf qu'on ne lui a jamais proposé. Son interlocuteur lui a alors demandé s'il parviendrait à faire face aux critiques s'il devait prendre une décision aussi lourde que celle du Grand Prix de Canada, l'intéressé n'a pas tergiversé pour répondre :

"Je suis d'abord surpris qu'ils ne m'aient jamais invité dans ce rôle de pilote-commissaire. Et face à une telle sanction, je ne me soucierai vraiment pas des critiques. Si vous êtes un commissaire et que vous vous souciez de ce que les gens pensent, alors vous aurez des problèmes. Il ne s'agit pas de plaire au public, il s'agit de faire le travail correctement et de savoir ce qui va et ce qui ne va pas."

On n'en attendez pas moins de la part de Juan Pablo Montoya, au moins la FIA et la FOM sont averties, si elles cherchent leur prochain pilote-commissaire qui ne craint pas la critique, ils savent à quelle porte ils peuvent frapper.