Le verdict vient de tomber, Andretti-Cadillac se voit refuser son entrée au sein de la F1 pour 2026, il n'y aura donc pas de onzième équipe sur les grilles de départ à court terme.

Alors qu'en octobre dernier la FIA avait approuvé la candidature de Andretti Formula Racing LLC, il ne restait plus que les négociations commerciales avec la FOM pour valider définitivement sa place au sein de la discipline. Mais ces dernières ont échoué, on savait que ce serait tendu avec les équipes déjà engagées peu enclins à diviser le gâteau en onze parts plutôt que dix.

Andretti-Cadillac ne sera pas en F1 en 2025-2026

Ainsi, Michael Andretti espérait inscrire son écurie au plus vite au sein du plateau de la F1, soit 2025 ou plus raisonnablement en 2026, mais les discussions ont échoué. Ce n'est pas une si grosse surprise si l'on se remémore la déclaration de la FOM à la suite de la candidature d'Andretti retenue par la FIA. A l'époque, la FOM avait déclaré : "Nous prenons note des conclusions de la FIA en ce qui concerne les première et deuxième phases de leur processus et nous allons maintenant procéder à notre propre évaluation des mérites de la demande restante."

Les tentatives d'Andretti pour rejoindre la grille de la F1 ont reçu un accueil mitigé de la part de certaines équipes de F1, et c'est bien la redistribution des revenus qui est le plus grand enjeu. De son côté, Andretti avait tenté de justifier que son implication pourrait augmenter la somme totale des revenus à se partager.

Bien que General Motors soutienne le projet d'Andretti pour accéder à la F1, la firme avait aussi annoncé son intention de développer son propre moteur. En revanche, ce dernier ne serait pas prêt pour l'entrée en vigueur des nouvelles règles en 2026, mais plutôt 2028.

Des arguments de la FOM qui se contredisent

Cependant, si l'entrée d'Andretti-Cadillac est refusée pour la période 2026, cela n'exclut pas qu'une nouvelle candidature pour 2028 soit possible avec le bloc General Motors. Mais pour l'heure, ce qui a penché dans la balance est le fait qu'Andretti n'apporte pas réellement de plus-value à la F1. Au contraire, il a été mentionné que la F1 pourrait être plus profitable au nom Andretti que l'inverse.

Les conclusions des négociations commerciales de la FOM annoncent quelques points qui feront sans doute grincer des dents. Dans un premier temps si l'aspect de la valeur ajoutée est mise en doute, un autre argument est avancé avec l'ajout d'une onzième équipe. En effet, celui-ci stipule que cela impliquerait une charge opérationnelle et logistique difficile à soutenir pour les promoteurs des grands prix, et augmenterait les coûts pour certains d'entre eux.

De plus, il est aussi noté que cela réduirait les espaces techniques (les stands), opérationnels et commerciaux des autres concurrents. Mais quelques lignes plus loin, la FOM n'est pas fermée à une implication d'un onzième équipe avec un moteur General Motors, en tant qu'écurie d'usine GM ou cliente. Dans ce cas-là, cela annulerait le problème des espaces restreintes sur les circuits ?