A l'issue du Grand Prix d'Arabie saoudite, Fernando Alonso était sous enquête des commissaires sportifs pour non respect de sa pénalité de 5 secondes. La sanction tombera et il sera déclassé de son podium.

Ce sont 10 secondes supplémentaires qui furent infligées à Fernando Alonso à son temps de course, car l'un de ses mécaniciens n'a pas respecté la pénalité de 5 secondes alors qu'il plaçait le cric sous la voiture. Ces 10 secondes ajoutées l'ont déclassé de son podium, le faisant chuter à la 4e place, George Russell recevant sur tapis vert cette troisième place.

Alonso récupère son podium

Mais à la publication du document de sa pénalité, on a aussi appris que l'écurie Aston Martin a demandé un droit de révision de la pénalité infligée au pilote espagnol. Et ce, conformément à l'article 14.1.1 du Code sportif international (ISC) de la décision de ce comité des commissaires d'imposer une pénalité de 10 secondes à la voiture 14 pour ne pas avoir purgé sa peine correctement.

À l'appui de la demande de révision, les commissaires ont vu le procès-verbal de la dernière réunion et des preuves vidéo de 7 cas différents où des voitures ont été touchées par le cric tout en purgeant une pénalité (similaire à celle infligée à la voiture 14) sans être pénalisée.

L'affirmation claire de l'équipe était que la prétendue représentation d'un accord entre la FIA et les équipes selon lequel toucher la voiture de quelque manière que ce soit, y compris avec un cric, constituerait une "intervention" sur la voiture selon l'article 54.4 (c) du Règlement Sportif, était erronée et, par conséquent, la base de la décision du Commissaire Sportif était caduque.

À la lumière de cette requête, les commissaires sportifs devaient décider s'il y avait un "élément nouveau significatif et pertinent qui a été découvert qui n'était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée".

S'il y avait un ou plusieurs éléments de ce type, les commissaires sportifs devraient examiner si la décision devait être modifiée de quelque manière que ce soit. Et après avoir examiné les preuves vidéo présentées et avoir entendu le représentant de l'équipe d'Aston Martin et les membres concernés de la FIA, les commissaires sportifs ont déterminé qu'il existait de nouvelles preuves importantes et pertinentes, comme l'exige l'article 14.1.1 pour déclencher une révision de la décision, en particulier la preuve vidéo et la preuve verbale de l'équipe et de la FIA.

Il était clair que le fondement de la décision initiale, à savoir la représentation de l'existence d'un accord, était remis en question par la nouvelle preuve et par conséquent, la demande de révision de la pénalité a été accordée.

Après avoir examiné les nouvelles preuves, il a été conclu qu'il n'y avait pas d'accord clair, comme cela avait été suggéré aux commissaires précédemment, sur lequel on pouvait s'appuyer pour déterminer que les parties avaient convenu qu'un cric touchant une voiture équivaudrait à une "intervention" sur la voiture.

Dans ces conditions, les commissaires sportifs ont dont considéré que la sanction initiale d'imposer une pénalité à la voiture n°14 (celle de Fernando Alonso) devait être annulée. Ainsi, Fernando Alonso récupère son podium.