Instaurée en 1982, la Super Licence permettant d'accéder à la F1 a vu une condition assouplie, au vu de la crise sanitaire. 

Lorsqu'en 1982, la Super Licence arriva, elle fut accompagnée d'une grève. En effet, le contrat stipulait des clauses restrictives, dont les articles 1 et 5.

  • l'article 1 disposant que les pilotes devaient inscrire la date d'expiration de leur contrat avec leur employeur alors que la Super Licence n'est délivrée que pour une saison ;
  • l'article 5 disposant que les pilotes s'engageaient à ne pas faire de tort aux intérêts matériels et moraux ou à l'image du championnat du monde de F1.

Heureusement, depuis, les règles ont changé. Pour obtenir la Super Licence, il faut répondre à quelques critères : être âgé d'au moins 18 ans, avoir parcouru 300 kilomètres dans une F1, passer un test sur les règlementation en vigueur et avoir 40 points. Cette dernière condition s'étale sur les résultats des trois dernières années.

C'est cette dernière condition qui a été revue par la FIA. Le Conseil Mondial du Sport Automobile a décidé de prolonger la période de trois à quatre ans. Cependant, il sera pris en référence uniquement les trois années les plus réussies, incluant 2020.

Une négociation possible avec la FIA

Outre la règle des quatre ans, la FIA autorise les pilotes n'ayant pas pu avoir les 40 points nécessaires en raison de conditions sur lesquelles ils n’ont eu aucun impact à déposer une demande qui sera étudiée par l'instance dirigeante.

"Les pilotes qui n’ont pas accumulé les 40 points de Super Licence requis en raison de circonstances hors de leur contrôle ou des raisons de force majeure auront la possibilité de voir leur cas examiné par la FIA. Les pilotes doivent avoir obtenu un minimum de 30 points et avoir constamment démontré une capacité de conduite exceptionnelle en monoplace pour pouvoir entrer dans cette phase'', indique le communiqué de la FIA.