Oscar Piastri a vécu un Grand Prix de São Paulo mouvementé. Le pilote McLaren, sanctionné d’une pénalité de 10 secondes après un contact avec Kimi Antonelli, a finalement limité la casse en terminant cinquième d’une course chaotique.
Parti depuis la quatrième place sur la grille, l’Australien a rapidement tenté une attaque sur Antonelli au premier virage, juste après la relance du Safety Car. Mais un léger blocage de roue l’a conduit à percuter la Mercedes, qui a ensuite heurté la Ferrari de Charles Leclerc, contraint à l’abandon. Piastri et Antonelli ont pu poursuivre, mais les commissaires ont jugé le geste du pilote McLaren fautif.
Piastri reconnu coupable de l'accrochage avec Antonelli
"J’ai pris un très bon départ après la Safety Car et je me suis glissé à l’intérieur," a expliqué Piastri après la course. "Il y a eu un petit blocage, mais je ne pouvais pas aller plus à gauche, je ne pouvais tout simplement pas disparaître. Après ça, je ne suis pas sûr qu’on ait pris les bonnes décisions non plus. C’était une après-midi difficile." Après avoir purgé sa pénalité au 39e tour, Piastri est reparti à l’attaque, remontant dans le top 5. Il a tenté de revenir sur George Russell pour la quatrième place, sans succès.
Et les commissaires ont expliqué la sanction donnée à Oscar Piastri, dans le document 63 de la FIA :
Les Commissaires ont examiné les images vidéo et les enregistrements embarqués. Lors de la relance de la course au 6e tour, la voiture d'Oscar Piastri a tenté de dépasser la voiture de Kimi Antonelli à l’intérieur du virage 1. En procédant ainsi, l'Australien n’a pas réussi à s'imposer avant et au point de corde, puisque son essieu avant n’était pas aligné avec le rétroviseur avant de la Mercedes, tel que défini dans les Directives de Conduite concernant les dépassements à l’intérieur d’un virage.
Le pilote McLaren a bloqué ses freins en tentant d’éviter le contact en ralentissant, mais n’a pas réussi à le faire et a percuté le pilote italien. Ce contact a entraîné un second contact entre Antonelli et Leclerc, qui se trouvait à l’extérieur et a dû abandonner la course à la suite de cet incident.
Piastri est donc jugé entièrement responsable de la collision. Une pénalité de 10 secondes et 2 points de pénalité sont considérés comme appropriés et cohérents avec les précédents récents.