La trêve estivale obligatoire en F1 qui se tient au mois d'août devrait être avancée dès la semaine prochaine pour libérer un créneau cet été pour reprogrammer les Grands Prix reportés.

La trêve qui est de deux semaines pendant le mois d'août, oblige les écuries à fermer leur usine, un repos forcé nécessaire pour la cadence élevée du calendrier de la F1.

La trêve dès la semaine prochaine

En raison de l'interruption de toutes les compétitions automobiles sur tous les continents, il était nécessaire de déplacer cette trêve pour laisser un créneau au mois d'août pour y disputer des courses. La plupart des équipes sont encore en quarantaine jusqu'à la semaine prochaine, ce qui, additionné aux 14 jours obligatoires d'arrêt des usines donnerait donc une trêve imposée de trois semaines. Plusieurs journalistes proches des sources du paddock, ont confirmé que les équipes étaient unanimes dans ces décisions.

Le début de la saison de F1 ne débuterait pas avant la fin du mois de mai pour ce qui est de la situation actuelle, un éventuel report n'est pas à exclure. L'idée est de programmer au moins 3 Grands Prix pour le mois d'août.
Jennie Gow de la BBC 5 Live a écrit ceci sur Twitter : "Plusieurs sources me disent que la trêve d'été en F1 aura lieu au cours des 6 prochaines semaines (du 23 mars à fin avril). Les équipes seront capables de sélectionner 3 semaines dans ce délai pour fermer leur usine. Cela ouvre la voie à des courses en back-to-back lorsque le Covid-19 sera éradiqué. Certains membres des équipes ne sont pas ravis de cette hypothèse."

De son côté Chris Medland (RACER) rapporte ceci sur son compte Twitter : "Les équipes sont toutes prêtes à s'entendre sur un arrêt obligatoire de trois semaines à partir de la semaine prochaine et qui doit prendre fin avril, en remplacement de la pause estivale.
Cela ouvre la flexibilité du calendrier, et ces trois semaines évitent à ceux qui s'isolent en ce moment de perdre autant, mais cela pourrait signifier une partie ou la totalité de leurs vacances perdues car les membres des équipes sont obligés de les prendre maintenant à cause de cet arrêt. De plus, leur seule pause doit être dépensée lorsque le monde est en confinement total, et alors probablement confronté à une fin de calendrier brutal avec des jours de vacances limités."

On voit que la situation en fin de calendrier sera tendu pour éviter d'annuler un maximum de courses. Les membres des équipes pestaient déjà contre une saison à 22 Grands Prix, il n'y en aura certainement autant en 2020, mais les déplacements fréquents sur des week-ends successifs risquent d'être pire pour eux en terme de rythme de travail.