Le nouveau format Sprint des week-ends de Grand Prix est voué à prendre de l'ampleur, tant il plait à Liberty Media qui y voit une belle opportunité de vendre plus de spectacle (et de billets) aux spectateurs.

Introduit en 2021 avec 3 courses Sprint à l'année, le format a légèrement évolué en 2022 (notamment pour l'attribution de la pole position), et aujourd'hui, nous avons 6 courses Sprint prévues en 2023 (Azerbaïdjan, Autriche, Belgique, Qatar, USA, Brésil), dont la première s'est déroulée dans les rues de Bakou.

Vers 10 courses Sprint F1 en 2024 ?

Lors du dernier Grand Prix d'Azerbaïdjan, le format Sprint a légèrement été revu pour proposer une journée du samedi intégralement dédiée au Sprint. De la nouvelle séance de qualification pour en définir la grille (appelée Sprint Shoutoot) à la course du samedi après-midi, le format en test devrait en toute logique perdurer pour 2023 et au-delà.

"L'idée principale est d'avoir le plus d'action possible du vendredi au dimanche" a déclaré Stefano Domenicali, le PDG de la F1. "Le premier test du nouveau format Sprint a été très encourageant, avec des retours très positifs de nos partenaires, des promoteurs et des équipes."

Stefano Domenicali a ajouté qu'il pourrait y avoir encore quelques évolutions pour le format de 2024, en admettant quand même que les fans de la première heure ou les "puristes" (les plus anciens) étaient moins enthousiastes que les nouveaux fans de la discipline.

Néanmoins, Domenicali insiste sur le fait que le format Sprint ne sera pas utilisé sur tous les Grands Prix de la saison (comme le fait le MotoGP par exemple), mais que le plan était de l'étendre à "environ un tiers du calendrier".

"C'est une phase expérimentale" a déclaré Toto Wolff ce vendredi à Miami. "Certains choses fonctionnent bien, d'autres non !" Christian Horner, de son côté, a ajouté : "Je pense que nous devons laisser les choses se dérouler. Faisons les 6 courses cette année, et ensuite on y réfléchit à la fin de l'année."