Il y a quelques circuits dont les contrats expirent fin 2019 dont l'Allemagne, l'Italie, le Grande-Bretagne et le Mexique. Ce dernier est réellement en danger car le Gouvernement mexicain met un terme aux subventions.
Le Grand Prix du Mexique a fait un retour remarqué dans le calendrier de la F1 et offre des courses toujours disputées et spectaculaires.
El dia de los muertos ?
Alors que le Mexique doit renouveler son contrat après 2019, le retrait du Gouvernement mexicain est un coup dur pour la course. L'apport de ce dernier était à hauteur de 20 millions de dollars, le chef du gouvernement de la ville de Mexico, Claudia Sheinbaum, a déclaré à El Financiero "pour 2020, le gouvernement fédéral n'engage plus de telles ressources."
Ce retournement de situation intervient alors que les élections ont mis au pouvoir Andrés Manuel López Obrador, le 1er décembre dernier, ancien chef du gouvernement de la ville de Mexico. Ayant présidé le Parti de la révolution démocratique, il fonde en 2012 le Mouvement de régénération nationale (MORENA), un mouvement nationaliste. Désormais, les priorités du gouvernement mexicain sont la construction d'une ligne ferroviaire dans le sud-est du pays pour un coût total de 10 milliards de dollars.
Le Grand Prix du Mexique 2019 n'est absolument pas menacé. "La F1 viendra en 2019 car depuis l'an dernier le montant dédié à la course à été engagé" précise Claudia Sheinbaum. Une sortie de crise est-elle possible ?
Récemment, les organisateurs de certains Grands Prix ont mis en lumière leur mécontentement face à Liberty Media, une critique dont se désolidarise l'organisation du Grand Prix du Mexique. Un fait logique puisque le Mexique va essayer de sauver sa placer et entamer des négociations avec la FOM et Liberty Media.
Le Mexique a accueilli la F1 épisodiquement, la première édition en 1963 jusqu'en 1970 sans discontinu, puis de 1986 à 1992 et enfin son retour en 2015. Cette année ce sera la 20e édition du Grand Prix du Mexique.