En 2007, la F1 plonge dans un de ses plus gros scandales. McLaren est jugé coupable de tricherie dans l'affaire du Spygate. 

Tout est parti d'une plainte de la Scuderia Ferrari à l'encontre de Nigel Stepney. Si la première plainte se rapporte à une tentative de sabotage, la seconde concerne l'échange d'informations confidentielles à un membre de l'équipe McLaren-Mercedes. Le cadre de la Scuderia est licencié à l'issue d'une enquête effectuée en interne.

Au même moment, McLaren décide de suspendre Mike Coughlan, chef designer de l'équipe britannique. La femme de ce dernier a été vu dans un magasin pour faire des copies de documents avec en en-tête le logo de Ferrari.

L'affaire prend une grande proportion, avec la FIA qui reconnait McLaren coupable de possession illégale de documents confidentiels appartenant à Ferrari, n'apporte aucune sanction dans un premier temps avant de lui infliger une amende de 100 millions de dollars, suite aux différents témoignages, notamment celui de Fernando Alonso. Pire, l'équipe ne peut s'inscrire au championnat 2008 tant que la FIA n'aura pas vérifié la conception de la future monoplace de Woking.

Max Mosley voulait une sanction exemplaire

Max Mosley était le Président de la FIA au moment du Spygate. L'homme souhaitait une sanction plus exemplaire, plus stricte même.

"Max voulait expulser McLaren de la F1 pendant deux ans. Je lui ai alors dit qu'on ne pouvait pas faire ça parce que nous perdrions McLaren pour de bon. Ils ne seraient jamais revenus'', explique Bernie Ecclestone à RacingNews365.

"J'ai proposé, 'nous allons leur donner une amende sur ce qu'ils gagneraient au cours de ces deux prochaines années'. J'ai calculé cela et j'ai suggéré que McLaren soit condamné à une amende de 100 millions. Et c'est ce qu'il a fait''.