Le Panama étudie la faisabilité d'un Grand Prix de F1

Le Panama, pays d'Amérique Centrale, étudie la possibilité d'accueillir la F1 dans les prochaines saisons. 

Selon Midiaro, le Panama a lancé une étude de faisabilité pour pouvoir accueillir la F1 dans son pays. Cette étude a été commandée en octobre dernier et a été réalisée par Mallol Arquitectos.

Un circuit sur la côte panaméenne

Le circuit de cinq kilomètres serait le long de la côté de la capitale Panama. Une grande partie du circuit se trouve sur l'Interamericana et passera par les quartiers de Bella Vista et Marbella.

Ce circuit propose, selon le média panaméen, de nombreux avantages. L'emplacement est au bord de la mer, offrant également un espace suffisant pour les stands, les paddocks et les tribunes. De nombreux hôtels se trouvent à proximité de ce circuit. On y retrouve un Hilton, un InterContinental et diverses autres enseignes d'hôtels.

Le document de faisabilité stipule que la F1 pourrait y courir dès mars 2022, rejoignant la volonté de Liberty Media d'augmenter progressivement le nombre d'évènements par saison. Rappelons que le propriétaire de la F1 vise à atteindre, dans les prochaines années, 25 courses par an.

Actuellement, la F1 dispose de quatre Grands Prix en Amérique : le Grand Prix du Canada, à Montréal, dont le contrat a été renouvelé jusqu'en 2029 ; le Grand Prix des Etats-Unis, à Austin, engagé au calendrier jusqu'en 2021 ; le Grand Prix du Mexique, à Mexico, qui a prolongé son contrat jusqu'en 2022 et le Grand Prix du Brésil, dont le contrat se termine en 2020 et dont les négociations sont devenues plus que politique. L'Amérique envisage également un autre Grand Prix, à Miami, prévu pour 2021, bien qu'il ait déjà deux ans de retard sur le contrat initialement proposé.

Panama, outre sa destination exotique, a été au cœur d'une affaire, le pays étant une plaque tournante offshore majeure pour le secteur financier. Nico Rosberg, Jarno Trulli et Bernie Ecclestone ont été cités lors de la révélation de l'affaire des Panama Papers, impliquant le cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca.