Le retour de McLaren vers les sommets sera long

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Le patron de McLaren, Zak Brown, a du accepter la démission d'Eric Boullier cette semaine. La restructuration du management interne de l'écurie n'aura que peu d'impact sur les performances à court terme.

L'écurie McLaren est en sevrage de titre mondial depuis 2008 et de victoire depuis 2012. Son dernier podium remonte à 2014, entre temps elle a connu 2 divorces avec Mercedes, puis Honda.

Le retour au sommet de McLaren sera long

Par son précieux palmarès on peut considérer McLaren comme un top team, mais à l'agonie. C'est peu ou prou la même situation chez Williams, leur nom n'évoque plus leur stature. Ce sont de grandes équipes, mais à la dérive, incapables de renverser la vapeur en une saison ou deux. Aujourd'hui, elles ne sont ni une menace pour la pole position, les podiums ou encore moins la victoire.

A l'heure actuelle McLaren n'occupe que la sixième place du classement constructeur, talonnée par Force India. La nouvelle alliance avec Renault après le fiasco Honda, a un peu douché leurs espoirs. La communication McLaren a été menée un peu trop à la hussarde ces derniers temps, promettant des podiums en 2018.

Mais Zak Brown est obligé de reconnaître que leur retoour au sommet sera plus long que prévu. D'ailleurs le plan de reconquête ne semble pas avoir de cap précis, un flou s'est emparé de l'usine à Woking. Dans le paddock de Silverstone, Zak Brown s'en est allé à quelques confidences : "Cela va prendre du temps pour revenir au sommet."

Il faut sauver le Soldat McLaren

"Je pense que nous sommes loin du but, peut-être deux années ou dix ! Certainement que nous pourrions y arriver plus tôt, mais je ne veux pas faire de prédictions." La communication chez McLaren connait un véritable volte-face, des paroles empreints d'honnêteté et de réalisme.

"Je pense que nous devons être honnêtes avec nous-même, les fans et les médias. Cela va être un long parcours, tout le monde doit le savoir. Notre dernière course s'est achevée correctement par rapport à la situation de départ, mais nous n'étions pas compétitifs."

"Peu de chose sont changé depuis la dernière course, il ne faut pas avoir d'attentes trop élevées." McLaren va quand même essayer d'attraper le bon wagon et la quatrième place de Renault. La lutte sera intense avec Haas et Force India.

Beaucoup de questions restent en suspens, notamment sur l'éventuel programme IndyCar de McLaren pour 2019. L'autre grande inconnue reste l'avenir de Fernando Alonso au sein de l'écurie, l'espagnol est conscient que les résultats ne viendront pas de si tôt.

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