Le petit monde de la F1 aurait dû être en effervescence ce week-end avec le traditionnel Grand Prix de Monaco. Annulé pour la première fois depuis 1955, il y aura pour seul lot de consolation, un Grand Prix virtuel...

...et Charles Leclerc en tournage dans les rues ! Si les frères Leclerc seront alignés chez Ferrari pour ce Grand Prix virtuel de Monaco, l'ainé des deux s'offrira en réel un tournage dans les rues de la Principauté.

Les indiscrétions du paddock F1

Charles Leclerc / Claude Lelouch

Ce dimanche matin, Claude Lelouch va filmer Charles Leclerc à bord d'une Ferrari SF90 Stradale dans les rues de la Principauté pour un remake de son film "C'était un Rendez-Vous", qu'il avait tourné dans les rues de Paris, tambour battant à bord de sa Mercedes 450 SEL personnelle.
Un court-métrage qui n'était pas du goût des autorités françaises à l'époque. Cette fois-ci, le tournage aura lieu sur les routes fermées, celui-ci avait été programmé pour le Grand Prix de Monaco. (Plusieurs théories ont émergé concernant cette vidéo, alors que Claude Lelouch affirme qu'il était au volant, d'autres pensent que Jacques Laffite pilotait la Mercedes... Quant à la bande son, il pourrait s'agir d'une Ferrari 275 GTB V12).

Sergey Sirotkin

L'ex-pilote Williams en F1, espère y faire son retour. Le pilote russe qui a disputé la saison 2018, avant de devenir pilote de réserve pour McLaren et Renault en 2019 veut trouver une chance de revenir en 2021. Âgé de 24 ans, le pilote qui est toujours soutenu par SMP Racing et croit en ses chances. "Il y a des chances, et nous nous battons pour y arriver. J'ai toujours une bonne relation avec Williams, je ne cache pas que j'aimerai y revenir." Le pilote russe espère prendre le baquet laissé vide par George Russell si ce dernier est appelé par Mercedes.

Valtteri Bottas

Le nom du finlandais est apparu sur la liste des pilotes qui pourraient obtenir un volant chez Renault. Des informations en Allemagne suggèrent que le manager de Valtteri Bottas, Didier Coton, a été en pourparlers avec Renault. Alors que des doutes planent sur le futur de Mercedes en F1, dont l'ère de dominance peut prendre fin dès 2021, même Lewis Hamilton réfléchit à son futur. L'ancien pilote Marc Surer pense que George Russell serait un bon choix pour Mercedes afin d'épauler Lewis Hamilton, Timo Glock de son côté s'interroge quant au futur de Mercedes en F1.

David Coulthard / Sebastian Vettel

L'ex-pilote de F1 (Williams, McLaren, Red Bull Racing), pense que Sebastian Vettel pourrait éventuellement tenter le pari de signer avec Aston Martin en F1. La seule option viable pour Vettel pour gagner des victoires serait Mercedes, mais si les négociations échoues, l'écossais croit qu'un futur dans Aston Martin est envisageable.
"Il y a tellement de paramètres intéressants qui pourraient entrer en jeu, et l’un d’eux pourrait bien être Lawrence Stroll. Il a de grandes ambitions de succès futur pour Aston Martin, et à ce stade de sa carrière, Vettel pourrait bien être un atout brillant dans une équipe comme ça, en termes de connaissances et d’expérience acquises chez Red Bull et Ferrari."

Ferrari vise l'IndyCar Series

Roger Penske a déjà fait un appel du pied à Ferrari pour qu'ils arrivent en IndyCar Series, Mattia Binotto a même consenti que des discussions avaient eu lieu en ce sens, notamment pour "recaser" les employés de Ferrari qui ne pourraient plus faire partie du programme F1 après la mise en place des budgets plafonnés. Piero Ferrari, à son tour, pense que le défi des 500 Miles d'Indianapolis est dans l'ADN de Ferrari.
"Ferrari sent beaucoup de responsabilité sociale envers ses employés et nous voulons être sûrs que pour chacun d’eux, il y aura un espace de travail à l’avenir. Ferrari a déjà pris part à cette course avec Alberto Ascari en 1952. Pourquoi pas maintenant ? Dans les années 1980, nous avions des plans similaires, mais à la fin nous ne les avons jamais réalisés. Je pense que mon père serait heureux de voir Ferrari gagner les 500 d’Indianapolis."

McLaren et Aston Martin en difficulté

Comme Renault, dont le programme est dans l'incertitude, les comptes ne sont pas au mieux chez McLaren et Aston Martin. Si McLaren était à la recherche de 280 millions d'euros, ils pensaient à une hypothèque de leur siège social et de leur collection privée d'anciennes F1. Mais les détenteurs d’obligations ont annoncé que cela avait déjà été fait en 2017, quand ils ont dû racheter le contrat de Ron Dennis, alors patron de l’équipe et actionnaire.
Les données du Financial Times montrent également que la production des voitures de sport McLaren est au point mort depuis mars alors qu’une reprise en avril était souhaitée, cela ne semble toujours pas être le cas. Chez Aston Martin, même son de cloche, les ventes des voitures sont en chute libre, celles du SUV DBX devaient aider la marque, mais la pandémie du Covid-19 est arrivée trop tôt. L'investissement de Lawrence Stroll aura permis un maintien à flot, mais est-ce suffisant ?