Lewis Hamilton pense que l'Afrique est l'endroit qui manque le plus à la F1, une autre façon pour le sport d'améliorer son image et de participer à un changement positif sur le continent.

La F1 boude le continent africain depuis 1993 et la dernière édition du Grand Prix d'Afrique du Sud. Si de nombreuses tentatives d'y organiser à nouveau une course ont souvent été évoquées, le constat est que cela reste au point mort. Lewis Hamilton s'est confié sur le sujet dans une interview organisée par le sponsor de Mercedes, Petronas, et a fait part de ses envies.

Lewis Hamilton veut le retour de l'Afrique

A la réponse d'un fan qui lui demandait où il souhait voir une nouvelle course de F1, le pilote de 35 ans a immédiatement répondu l'Afrique. "L'Afrique, c'est un endroit si important sur lequel nous devrions revenir. Pour l'heure, la F1 se rend dans les pays et ne laisse pas de traces de son passage. La F1 doit devenir un sport qui met en place et laisse quelque chose qui peut vraiment aider les communautés."

"Ramener l'attention sur l'Afrique et mettre en valeur le bel endroit qu'elle est, je pense que c'est le continent le plus important où nous devons aller." A-t-il ajouté. "Il faut que cela se déroule là où il ne s'agit pas uniquement d'argent, mais de personnes. Dans les affaires, ce n'est pas toujours le cas, c'est donc quelque chose que je préconise."

L'ancien directeur commercial Sean Bratches avait précédemment reconnu qu'il s'agissait d'une priorité. "Nous courons maintenant sur les cinq continents [Europe, Amérique du Sud, du Nord, Asie et Océanie]", a-t-il déclaré l'année dernière avant de quitter son poste. "L'Afrique est le dernier continent habitable sur lequel nous ne courons pas. Nous voulons changer cela."

La F1 a exploré quasiment tous les recoins du globe et se produit effectivement sur tous les continents (habitables), mais délaisse l'Afrique. Le circuit de Kyalami qui accueillait jadis la F1, a procédé à de nombreuses rénovations et accueille des compétitions internationales, notamment en GT, mais ne dispose pas du Grade 1 de la FIA, mais du Grade 2. Si la F1 souhaite retourner en Afrique du Sud, il faudra procéder à la mise aux normes obligatoires.