Alors qu'une offre du fonds public d’investissement (PIF) d’Arabie saoudite a tenté de racheter la discipline, Libert Media, par la voix de son PDG, Greg Maffei, affirme que la F1 n'est pas à vendre.

Malgré une fin de non recevoir de Liberty Media concernant le PIF, des sources proches du dossier expliquent que ces derniers restent intéressés par la F1, si jamais Liberty Media décide de vendre la discipline qu'ils ont racheté au CVC Capital pour 4,4 milliards de dollars, via un montage financier qui fait que la société de John Malone n'a déboursé que 301 millions de dollars. Aujourd'hui, la valorisation de la F1 avoisine les 15 milliards de dollars.

La F1 n'est pas à vendre clame Liberty Media

L'Arabie saoudite s'intéressait aux droits commerciaux de la Formule 1 pour la somme incroyable de 20 milliards de dollars, le ministre saoudien des sports a insisté sur le fait qu'il n'avait lu l'information que dans les journaux télévisés. "Je considère qu'il ne s'agit que de spéculations, mais l'affaire a quand même fait des vagues", a déclaré le ministre, le prince Abdelaziz ben Turki al-Fayçal, au journal tz.

De son côté Greg Maffei a récemment déclaré que Liberty Media ne se voyait pas vendre la F1 : "Compte tenu de la situation du marché boursier, il est très peu probable que nous décidions de vendre à court terme. Cela n'aurait qu'un impact négatif sur nous et ne profiterait pas à nos actionnaires. C'est amusant, parce que j'ai trouvé des commentaires selon lesquels nous avons même discuté du prix, mais en réalité ces réunions n'ont jamais eu lieu", a-t-il insisté.

Le principal sujet qui va occuper le détenteur des droits commerciaux de la F1, ce sont les futurs Accords Concorde, qu'il va falloir négocier avec les équipes afin qu'elles prolongent leur engagement avec la F1 qui expire fin 2025.

"Si vous vous souvenez, plus de deux et moins de cinq équipes ont demandé des prêts à la Formule 1 pour survivre", a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1, à Speed Week, en référence aux dernières négociations sur la prolongation de l'accord Concorde, qui ont eu lieu en 2020.

"Grâce aux mesures que nous avons prises, nous sommes financièrement viables et cela a ajouté de la valeur à la F1. Toutes les équipes le reconnaissent", a-t-il ajouté. "Le moment venu, nous nous réunirons et je pense que les équipes comprendront ce que nous pensons être la bonne stratégie", a ajouté M. Domenicali.