David Richards, fondateur de Prodrive et président de Motorsport UK (The Royal Automobile Club Motor Sports Association), demande à Liberty Media de ne pas délaisser les équipes britanniques.

Le Coronavirus a bousculé le monde du sport automobile. Toutes les épreuves jusqu'au Grand Prix d'Azerbaïdjan ont été reportées, à l'exception de Monaco qui a choisi d'annuler sa course. Ce remaniement du calendrier a obligé la F1 à réagir et a avancé la trêve estivale.

Tout cela pourrait avoir un impact sur les équipes de F1. Sans Grand Prix au premier trimestre, elle ne devrait pas recevoir d'argent provenant du propriétaire de la F1. Cette situation semble prévue pour durer au moins jusqu'à la fin du deuxième trimestre, ce qui obligera Liberty Media a faire un calendrier très condensé en seulement six mois, avec 18 épreuves maximum. C'est la situation des petites équipes qui inquiète David Richards.

"Beaucoup dépendra de la façon dont la F1 se comportera tout au long de ce processus. La F1 ne peut pas se permettre de perdre des équipes au fond de la grille, car ce serait un désastre pour elles", déclare l'ancien directeur de l'équipe BAR à l'agence de presse PA.

Suivre le modèle Bernie Ecclestone

Pour David Richards, Liberty Media doit s'inspirer de ce que faisait Bernie Ecclestone en son temps pour conserver les petites équipes.

"Bernie Ecclestone s'est assuré que lorsque les temps étaient difficiles, les petites équipes étaient prises en charge et j'espère que Liberty fera également de même. Les grands constructeurs tels que Mercedes et Renault iront bien, mais si vous regardez Williams et Racing Point, par exemple, cela ne sera pas facile pour eux. Il existe un risque distinct de fermeture des usines. Il y aura des entreprises de sport automobile qui n'auront pas les moyens de traverser cette période. Ce sera un vrai défi'', ajoute-t-il.