Après avoir racheté 18,7% de la F1, Liberty Media a convoqué ses actionnaires au sujet de la reprise totale de la F1 le 17 janvier.

Le mardi 17 janvier 2017 sera une date importante pour Liberty Media dans son processus d'acquisition de la F1. En effet, les actionnaires du groupe ont été convoqués pour valider certains points liés au rachat. Ainsi, il est prévu à l'ordre du jour le vote pour l'émission d'actions de Series C Liberty Media pour l'acquisition de la F1 ainsi que le changement de nom de Liberty Media Group en Formula One Group tout comme le changement des actions Liberty Media en Liberty Formula One.

Cette réunion s'avère l'une des plus importantes puisque sans l'accord des actionnaires, la participation du groupe restera à ce qu'on connait actuellement.

Un homme qui peut tout faire basculer

Parmi les actionnaires de Liberty Media, on retrouve Warren Buffet, un milliardaire qui détient, via sa holding Berkshire Hathaway, 100% de l’entreprise Duracell, 15,86% d’American Express, 3,27% de General Motors, 2,61% de la Goldman Sachs, 9,20% de Coca-Cola ou encore 26,92% de Kraft-Heinz. Aussi, l’homme d’affaires détient 5,07% de Liberty Media. Avec cette participation, il dispose de 4,6% des droits de vote.

Pourquoi cet homme est-il si important ? Pour une raison simple. John Malone ne dispose pas de la majorité des votes. Ainsi, John Malone détient 47,6% des droits de vote. Même en y additionnant ceux de ses co-directeurs (1,8%), il reste minoritaire. John Malone pourrait, par son refus, faire tout basculer et être un des obstacles à la reprise de la F1.

La réunion, un pas vers l'acquisition

Outre cette réunion, Liberty Media doit avoir l'approbation de toutes les autorités sur le droit antitrust et de la concurrence dans différents pays. Actuellement, la vente est étudiée par l'autorité britannique, qui doit donner sa réponse 2 jours avant la réunion au plus tard. Aussi, l'autorité autrichienne a mené une première enquête sans suite pour le moment.
Enfin, l'acquisition est regardée par la Commission Européenne qui étudie tout rachat au nom de la règle 139/2004 qui vise à examiner les grandes fusions.