Liberty Media vient de faire un pas en avant vers l'acquisition totale de la F1. En effet, elle vient de respecter une des conditions prévues pour le rachat de la F1.

Liberty Media vient de confirmer par communiqué avoir reçu les approbations requises de toutes les autorités anti-trust appropriées. En effet, le nouvel acquéreur de la F1 insistait sur cette condition qu'elle a énuméré dans le communiqué annonçant le rachat de la discipline. « la réalisation de l’acquisition est soumise à certaines conditions, y compris la réception de certaines autorisations et approbations des autorités sur le droit antitrust et de la concurrence dans différents pays », pouvait-on lire.

Il y a quelques semaines, le CMA (Competition and Markets Authority) lançait un examen sur ce rachat afin de savoir s'il n'enfreignait pas les règles en vigueur. L'autorité anti-trust autrichienne faisait de même quelques jours après.

Encore du chemin pour Liberty Media

Cependant, la route pour reprendre la F1 est encore longue pour Liberty Media. Aussi, le groupe des médias va réunir ses actionnaires le 17 janvier prochain afin de faire voter différentes mesures visant le rachat complet de la F1. Aujourd'hui, Liberty Media détient 19,2% après avoir acquis 18,7% en septembre dernier.

Cette réunion peut tout faire basculer et en particulier un homme : Warren Buffet, un milliardaire qui détient, via sa holding Berkshire Hathaway, 100% de l’entreprise Duracell, 15,86% d’American Express, 3,27% de General Motors, 2,61% de la Goldman Sachs, 9,20% de Coca-Cola ou encore 26,92% de Kraft-Heinz. Aussi, l’homme d’affaires détient 5,07% de Liberty Media. Avec cette participation, il dispose de 4,6% des droits de vote. Pourquoi cet homme est-il si important ? Pour une raison simple. John Malone ne dispose pas de la majorité des votes. Ainsi, John Malone détient 47,6% des droits de vote. Même en y additionnant ceux de ses co-directeurs (1,8%), il reste minoritaire. John Malone pourrait, par son refus, faire tout basculer et être un des obstacles à la reprise de la F1.

Aussi, l'acquisition reste sous l'oeil de la Commission Européenne. En effet, deux problèmes se posent : la règle 139/2004 sur les fusions de société et l'approbation de la vente par la FIA, qui constitue un conflit d'intérêts selon certains spécialistes.