Certaines écuries de F1 n'ont pas eu d'autre choix qu'imposer un chômage partiel à ses employés et de réduire le salaire des pilotes. Chez Mercedes, on a trouvé une parade pour maintenir celui de Lewis Hamilton.

La situation actuelle liée à la pandémie du Coronavirus Covid-19 va avoir de lourdes conséquences économiques sur tous les acteurs du monde des sports mécaniques. Du chômage partiel pour les uns, de l'entraide aux gouvernements pour fabriquer des respirateurs pour les hôpitaux, chacun essaie de faire sa part.

Mercedes maintient le salaire d'Hamilton

L'un des sports automobiles qui repose le plus sur la manne financière brassée est certainement la F1. Alors lorsqu'une situation telle que nous la connaissons aujourd'hui est imposée, la discipline reine est fortement touchée, et remet en doute beaucoup de programmes sportifs. Pour sauver une entreprise, des emplois et l'activité à long terme, la baisse des salaires est souvent privilégiée.

Mais le sextuple Champion du Monde, Lewis Hamilton, devrait échapper à cette coupe budgétaire. Ola Källenius, le nouveau PDG de Daimler-Benz, a déclaré que l'avenir de la marque n'était pas à remettre en cause en F1, du moins pendant encore quelques années, et a même répété que la F1 restait attractive à condition d'en maîtriser les coûts.
Et l'un des budgets visé par le nouveau PDG est la charge salariale, à commencer par celle des pilotes. Lewis Hamilton avec un salaire évalué à 40 millions d'euros annuel est bien entendu dans le viseur, d'autant que ce dernier souhaitait négocier à la hausse celui-ci dès 2021.

Bien décidé dans cette perspective de réduction des budgets, Mercedes a trouvé une parade pour maintenir le salaire de Lewis Hamilton : c'est le sponsor Monster Energy qui a été sollicité pour augmenter sa participation dans le salaire du sextuple Champion du Monde. Jusqu'alors la firme des boissons énergisantes versait près de 10 millions d'euros à l'année. Une situation qui nous rappelle celle de la Scuderia Ferrari lorsqu'elle demanda à la banque espagnole Santander de payer intégralement le salaire de Fernando Alonso, 30 millions d'euros à l'année.

Une situation à l'opposé de McLaren qui a imposé une réduction des salaires des pilotes Lando Norris et Carlos Sainz que ces deux derniers ont accepté, avec des salaires bien moindres, on évoque près de 4 millions d'euros pour l'espagnol et presque 1 million pour Lando Norris. On ne sait pas si la demande émane du pilote lui-même (Lewis Hamilton) ou Mercedes, mais l'attitude d'une réduction de salaire aurait pu accompagner un élan solidaire collectif appréciable de la part de la communauté des fans.