Lando Norris a révélé les raisons derrière sa décision de permettre à Oscar Piastri de le dépasser pour remporter le Sprint du Qatar au dernier virage. Le Britannique a affirmé que l'équipe lui avait déconseillé de le faire, mais qu'il pensait que "c'était la meilleure chose à faire".
Ce fut la surprise du dernier tour et surtout le passage sous le drapeau à damier, Norris a ralenti pour laisser passer Piastri et lui rendre la victoire que ce dernier lui avait laissée au Brésil.
Norris explique son choix de laisser gagner Piastri
Après avoir mené les 19 tours de la course depuis la pole position, Norris a ralenti lors du dernier tour, permettant à Piastri de prendre la tête juste avant la ligne d'arrivée. Ce geste semblait être un retour d’ascenseur de Norris, après que Piastri lui ait cédé sa position lors du Sprint de São Paulo pour soutenir sa quête pour le titre.
Interrogé après la course sur le risque de ne pas réussir l’échange de position, surtout avec George Russell (Mercedes) menaçant Oscar Piastri jusqu’à la fin, Lando Norris a répondu :
"C’était probablement un peu plus serré que ce que je voulais, mais j’avais prévu de le faire depuis le Brésil. C’était ce que je pensais être le mieux. C’est peut-être un peu risqué, l’équipe m’a dit de ne pas le faire, mais je pensais pouvoir m’en sortir, et c’est ce qu’on a fait. Franchement, ça ne me dérange pas.
Je ne suis pas ici pour gagner des courses Sprint, mais pour remporter des courses et un championnat, même si ça ne s’est pas passé comme prévu. J’ai fait de mon mieux et j’attends demain avec impatience."
Cette course Sprint a permis aux pilotes de découvrir comment les pneus pouvaient se comporter. Est-ce que le pilote McLaren a gardé un peu de rythme sous le pied ? "Un peu, c’est toujours difficile à savoir. Mais nous avons réalisé un doublé, c’était notre objectif aujourd’hui. On a marqué le maximum de points, donc on est contents. Nous sommes satisfaits en tant qu’équipe, nous avons tout exécuté parfaitement et je pense que le rythme était bon. J’aurais probablement pu pousser un peu plus, mais on voulait garder les autres derrière. On a essayé d’aider et de ne pas laisser George se rapprocher. On a fait notre travail, c’est ce qui compte."