C'est désormais officiel, il n'y aura pas d'enquête sur la vente de la F1 à Liberty Media.

La commissaire à la concurrence de l'Union Européenne, la danoise Margrethe Vestager, a rejeté la demande des parlementaires. Il y a quelques jours, le Parlement Européen a voté l'amendement dans l’item 184 visant à « une enquête immédiate sur les problèmes de concurrence découlant de l’industrie de la F1 » par 467 voix pour et 156 contre le fait que la commission de se pencher sur les pratiques anti-concurrentielles de la F1. Cette demande a été portée par Anneliese Dodds.

"La transaction n'a pas atteint le seuil après lequel la juridiction européenne entre en ligne de compte. Elle a en revanche été soumise aux autorités de la concurrence dans une série de pays membres (Autriche, Portugal, Espagne et Grande-Bretagne) qui l'ont tous approuvée l'année dernière'', précise Margrethe Vestager.

Plusieurs points dans le viseur d'Anneliese Dodds

Le député travailliste pour le sud-est de l’Angleterre reproche à la F1 de nombreux faits. Ainsi, le premier point était la répartition des revenus et le Strategy Group. L'autre point était l'imposition favorable de la F1. En effet, le fisc britannique a conclu un accord avec la discipline pour qu'elle ne soit imposée que de 2%. Enfin, le dernier point concernait le conflit d'intérêt de la FIA.