Pedro de la Rosa : "je n'ai pas pris ma retraite''

Dans une interview accordée au site espagnol MomentoGP, Pedro de la Rosa parle de la F1 et du fait qu'il n'a pas encore pris sa retraite.

Pedro de la Rosa a commencé sa carrière en F1 en 1999. Pilote Arrows, puis Jaguar, il rejoint McLaren en tant de pilote d'essais et de réserve en 2003. Jusqu'en 2009, il reste dans l'équipe de Woking avant de reprendre une place de titulaire chez Sauber en 2010. Il retourne chez McLaren en 2011, courant au passage une course avec Sauber. En 2012, il rejoint HRT. L'année suivante, il rejoint Ferrari en tant que pilote d'essais.

Aujourd'hui, Pedro de la Rosa est clair : "un pilote ne devrait pas prendre sa retraite s'il n'est pas totalement convaincu. Je n'ai pas pris ma retraite''. Cependant, il ne souhaite pas se lancer dans une aventure à l'aveugle. "Je veux un projet intéressant pour cette partie de ma vie. Je ne jette pas l'éponge, parce que pour prendre sa retraite, il faut être sûr à 100%, et ça ne m'est pas encore arrivé'', confie-t-il à MomentoGP.

McLaren et HRT, deux équipes importantes pour lui

Pedro de la Rosa porte deux équipes dans son cœur : McLaren, où il est resté entre 2003 et 2009, et HRT avec qui il a couru en 2012.

"McLaren m'a donné l'opportunité de grandir, d'apprendre et d'obtenir mon podium. C'est pour cela que je leur serai éternellement reconnaissant'', explique-t-il.

"Si je dois dire l'équipe que j'aime le plus, c'est HRT. Beaucoup de gens vont trouver cela surprenant, mais ce qui est vrai, c'est que ce fut une équipe dans laquelle j'ai mis tout mon espoir, parce que c'était un projet national'', ajoute-t-il.

La difficulté de HRT réside sur sa structure, petite par rapport à celle des autres équipes. "Le gros problème de HRT était que nous étions très peu. Nous n'avions que 85 personnes au total, en comparaison avec une autre équipe comme Toro Rosso, qui compte 600 personnes. C'est une grosse différence, c'était le grand fardeau de HRT'', déclare-t-il. En tout cas, il affirme n'avoir eu aucun regret de rejoindre le projet espagnol, même si Ron Dennis lui a demandé s'il était "fou'' lorsqu'il lui a annoncé son départ.