Cela n'aura échappé à personne, Lewis Hamilton et les essais privés, ça fait plus que deux ! Pourquoi n'aime-t-il pas ça ?

Doit-on rappeler toutes les séances loupées par Lewis Hamilton la saison passée ? Lors des premiers essais privés de la saison, au lendemain du Grand Prix de Barcelone, Mercedes a confié ses voitures à Nico Rosberg et Estaban Ocon. A Silverstone, une des voitures a été confiée une nouvelle fois à Esteban Ocon et l'autre à Pascal Wehrlein. Lors des essais de Pirelli à Barcelone, il a été remplacé au pied levé par Pascal Wehrlein, le pilote britannique souffrant d'une gêne au pied. Enfin, à Abu Dhabi, Lewis Hamilton a participé à une partie de la journée avant de céder une nouvelle fois sa place à Pascal Wehrlein.

Certains pourraient se dire que Lewis Hamilton fuit les essais privés. Pourtant, il a participé aux essais privés de Bahreïn en signant même le meilleur temps ! A Sotchi, le pilote Mercedes s'est expliqué sur ce détail. "Les tests ne sont pas ma discipline préférée, je les aime sans doute encore moins que les entrevues'', déclare-t-il.

Beaucoup de différences par rapport à ses débuts

Lewis Hamilton ne se cache pas, il passe beaucoup moins de temps dans le simulateur et parcourt moins le circuit avant les Grands Prix. Lors du premier Grand Prix d'Azerbaïdjan, il s'expliquait sur ce point. "Je ne pilote pas beaucoup dans le simulateur parce que ce n'est pas le meilleur pour le moment, nous essayons de faire mieux. Je ne passe pas beaucoup de temps dans les simulateurs. Quand j'étais à McLaren, j'en faisais beaucoup trop'', déclarait-il, ajoutant que cela servait plus aux ingénieurs.

Aussi, le pilote continuait en parlant des tours de reconnaissance du circuit. "J'ai parcouru les circuits de la Formule Renault jusqu'à ma troisième ou quatrième année en F1 et cela n'a fait aucune différence pour mon week-end. Je n'ai pas parcouru de piste depuis 2010 et cela n'a fait aucune différence'', ajoutait-il.

Quel rapport avec les essais privés ? Lewis Hamilton l'explique lui-même. "Je n'aime pas, et c'est la raison pour laquelle c'est si différent aujourd'hui. Le nombre de pneus est limité. C'était mieux lorsque je suis arrivé en F1. Beaucoup de choses ont changé'', déclare le pilote britannique.