Red Bull roulerait avec sa voiture de Melbourne dès vendredi

Alors que la première session de trois jours d'essais nous a donné une hiérarchie certaine, il faudra confirmer avec la seconde séance. Red Bull Racing prévoit de faire rouler une version évoluée lors de ces trois jours.

Il est difficile de définir la véritable hiérarchie après les premiers jours de roulage où les écuries ont des programmes différents et des secrets à conserver. Même si Mercedes a miné le moral de ses adversaires avec sa trouvaille DAS, rien n'entravera la persistance des Top Teams.

Red Bull va monter en puissance

La première satisfaction dans le clan Red Bull au-delà d'un premier roulage réussi, c'est la fiabilité du bloc Honda qui met en joie les deux structures, Red Bull Racing et la Scuderia AlphaTauri. En effet, le moteur japonais est le seul à ne pas avoir connu d'avarie technique contrairement à Ferrari, Mercedes et Renault qui en déplorent sur les écuries d'usine !

On pense savoir que jusqu'à présent, si Mercedes parait confirmer son statut de leader incontesté, Red Bull Racing pourrait être le challenger direct devant la Ferrari. A Maranello, beaucoup de bruits de couloir circulent sur une monoplace 2020 ratée. Même si les premiers chronos ne veulent rien dire, les pilotes ne seraient pas totalement satisfaits de la situation.

Helmut Marko révèle que Red Bull Racing serait la seconde force du plateau à présent : "Ferrari a roulé avec un carburant élevé et un réglage moteur modéré, mais les déclarations de Sebastian Vettel et de Charles Leclerc montrent qu'ils n'étaient pas là où ils l'espéraient lors de la première semaine de tests. Nous n'aurons une image plus claire que lors du dernier test débutant mercredi. Nous aurons la configuration de Melbourne, surtout vendredi. Je suppose que les autres feront de même. Mais je suis convaincu que nous sommes le principal concurrent de Mercedes."

Red Bull Racing pense que le DAS de Mercedes leur procure 0"2 d'avantage au tour. Les ingénieurs des écuries ont par habitude d'analyser la situation et d'observer ce que nous ne pouvons percevoir, comme les vitesses de passage en virages, sur certains segments du circuit et même en analysant l'acoustique des moteurs. La F1 reste un environnement d'espionnage, les écuries savent où elles en sont par rapport à la concurrence mais elles évitent de l'ébruiter au maximum.

Gaël Angleviel

Mon aventure avec les sports mécaniques commence au Monte-Carlo 1987. De rédacteur à auteur, l'écriture est le moteur de ma passion.

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