Alors que la dernière édition du Grand Prix de France F1 fut annulée à cause des restrictions d'accueil du public liées au Covid-19, celle de 2021 se prépare déjà. C'est à nouveau le Circuit Paul Ricard dans le Var qui sera l'hôte du Grand Prix de F1 au mois de juin.

C'est avec un nouveau partenaire pour l'achat des espaces digitaux pour la communication, l'agence Repeat Groupe, que le Grand Prix de France F1 assurera désormais sa visibilité. Philippe Bonnel a accepté de répondre à nos questions concernant ce nouveau partenariat.

Repeat Groupe prend en charge la communication du Grand Prix de France F1

En quoi consiste le contrat entre le GIP (en charge du Grand Prix de France F1), et Repeat Groupe ?

Le contrat consiste en la mise en place d'un dispositif de communication sur les réseaux sociaux et sur internet de manière générale afin de mettre en avant la billetterie du Grand Prix de France F1. Ce dispositif qui consiste à consolider et augmenter les ventes de billets pour le Grand Prix sera mis en place sur plusieurs mois.

Ce contrat vise aussi à développer la notoriété de l'événement, comment allez-vous procéder et avec quels outils ?

Il y aura une campagne publicitaire qui sera diffusée sur différents leviers digitaux, sur internet comme les réseaux sociaux (bien aidée par les mobiles). L'idée est de générer un maximum de trafic pour faire augmenter la vente des billets pour le Grand Prix de France F1.

Grand Prix de France, ambiance, pitlane

Pour augmenter ces ventes et consolider la notoriété de l'événement, utiliserez-vous l'histoire du Grand Prix avec des images d'archives, par exemple ?

Le Grand Prix de France est en train de travailler sur le sujet, sur ce que l'on appelle la création publicitaire. Certains éléments sont définis mais non encore arrêtés et pour l'instant, je ne peux pas m'avancer sur tout ce qui est en préparation. Mais il est certain que l'on va faire appel à cette magie, cette sonorité si caractéristique de la F1, ce sont des éléments attractifs pour avoir envie d'acheter des billets.

Avez-vous eu des contraintes sur votre liberté de travail sur l'exploitation des droits à l'image de la F1 ?

Cette partie-là, c'est plutôt le GIP (Groupement d'Intérêt Public) qui est en charge de l'image, ils gèrent toute la stratégie globale de la communication du Grand Prix. Tout ce qui concerne les mots et les images, c'est du ressort du GIP.

Quelles sont les idées pour booster les ventes de billets ?

Il y a différentes formules pour la vente des billets, les détails finaux sont encore confidentiels, mais l'idée est bien de séquencer la billetterie au cours des mois qui vont précéder l'événement.

F1, Grand Prix de France, ambiance

Communiquer dans cette période avec le risque d'une situation sanitaire ingérable, comment fait-on pour s'adapter ?

Cela fait partie aussi d'une des pistes de réflexion et du travail, on a déjà posé le problème sur la table. Dès lors que l'on va procéder à la phase de commercialisation des billets, il faudra qu'une solution alternative soit aussi possible si jamais on ne peut accueillir les spectateurs.

Au moment de signer le contrat, a-t-il été évoqué l'importance de redresser l'image écornée du Grand Prix par rapport aux précédentes éditions ?

La première édition a été beaucoup critiquée, beaucoup moins sur la deuxième, car globalement, tout s'est mieux déroulé. Mais le GIP a bien ceci en tête et a bien intégré les remarques de la première année. Le résultat s'est vu sur la deuxième édition où ils se sont considérablement améliorés. L'important aujourd'hui, c'est que les spectateurs puissent se rendre sur les circuits et on a pu voir que les critiques s'étaient estompées sur la deuxième année.

Quelle est la durée du contrat que vous avez signé ?

Pour l'instant, nous sommes simplement engagés pour les deux prochaines éditions, soit 2021 et 2022. Mais évidemment, on espère que tout se passera bien et qu'on sera reconduits dans nos fonctions.

5 Sebastian VETTEL (DEU), SCUDERIA FERRARI MISSION WINNOW, action