Alors que la seconde saison de Drive to Survive est arrivée récemment sur Netflix, Ross Brawn dresse un bilan sur ce qu'a apporté la diffusion du documentaire.
Drive to Survive a lancé sa seconde saison fin février sur Netflix. Si le montant investi par le géant américain dans le documentaire sur la F1 est secret, Drive to Survive a eu un impact positif sur la discipline, présentant une autre vision de ce qu'est le sommet de la monoplace, avec des images exclusives des coulisses.
"Bien que l’accord avec Netflix ne nous ait pas été très profitable, c’était fantastique pour que la F1 atteigne une échelle plus importante. Nous avons trouvé que c’était très attractif pour les personnes qui n’étaient pas fans de course automobile. En fait, ça en a fait des fans ! Certains promoteurs ont expliqué l’an dernier que l’intérêt grandissant vers la F1 était mesurable avec la série Netflix. Je pense que c’est bien de donner aux fans l’autre côté de la F1. Car la plupart d’entre eux ne voient que ce qui se produit en piste, ou les interviews en coulisses'', déclare Ross Brawn à Motorsport-Total.
La F1 poussée par le succès de l'Esport
Outre le documentaire du Netflix, l'Esport dispose d'une place importante au sein de la F1, se rapprochant d'une nouvelle génération de personnes, voire de pilotes, à l'image d'Igor Fraga, qui va rouler la saison prochaine en FIA F3.
"La nouvelle génération est très engagée dans l'Esport. Et nous voulons faire le lien entre la F1 et l'Esport. C'est un grand succès. Toutes les équipes de F1 ont leurs propres équipes'', ajoute Ross Brawn.
La saison passée, David Tonizza, engagé par Ferrari Driver Academy, a remporté le championnat tandis que Red Bull Racing Esports Team s'est emparé du championnat des équipes avec le trio Frederik Rasmussen, Joni Tarmala et Nicolas Longuet.