Le quatrième Grand Prix de la saison en Azerbaïdjan fut l'occasion d'enfoncer un peu plus une certitude : la Ferrari n'est pas encore en mesure d'inquiéter les Mercedes. Sebastian Vettel l'avoue, il reste encore beaucoup de travail.

Outre le rendez-vous manqué à Bahreïn et l'incident technique de la Ferrari de Charles Leclerc, force est de constater que le compte n'y est pas.

Sebastian Vettel sait qu'il reste beaucoup de travail

Si lors des essais libres ou en séance de qualifications (comme à Bahreïn), la Ferrari peut poser problème à la Mercedes, en rythme de course il est en tout autre. La Scuderia Ferrari peut-elle réellement combler cet écart ? Il le faudrait car, à Maranello, on s'impatiente de la quête du titre surtout lorsque les italiens disposent du plus gros budget de la F1.

Interrogé par le pilote Paul di Resta juste après le drapeau à damier, Sebastian Vettel paraissait dubitatif, c'est une impression partagée de beaucoup d'observations en voyant les prestations des Ferrari.

"J'ai vraiment eu du mal dans le premier relais avec mes pneus. J'ai eu du mal dès le départ, ils étaient trop froids. Ensuite au moment où la température est venue ils étaient déjà trop endommagés. Ensuite j'ai cherchais à faire un bon rythme dans mon second relais avec les pneus Medium. C'était un peu mieux, des meilleurs tours en course et j'avais un œil en permanence sur Max Verstappen qui revenait.
J'ai réussi à le contenir et on termine pas si loin des Mercedes. Il reste encore beaucoup de travail et on n'arrive pas en Espagne en tant que favoris."

Ce n'est pas réellement une surprise, le pilote allemand comme son coéquipier doutaient de leur rythme de course surtout en le comparant à celui des Mercedes. Allons-nous assister à une saison qui ressemblerait à celle de 2014 ou 2016 où les pilotes Mercedes luttaient entre eux pour la couronne ? La saison n'est-elle pas déjà pliée ? Il reste 17 Grands Prix à Maranello pour inverses la tendance.