Alors que la F1 a communiqué sur un nouveau plan ambitieux d'au moins 15 à 18 Grands Prix à partir de juillet, l'organisation du nouveau calendrier pourrait laisser sur le carreau quelques circuits européens.
Chase Carey a annoncé un objectif d'un début de la saison 2020 de F1 dès juillet et août en Europe avant de partir vers l'Eurasie et l'Asie pour finir enfin avec les Amériques et le Moyen-Orient.
Spa, Monza et Zandvoort à la trappe ?
Première victime du calendrier de l'été, le Grand Prix de France sur le Circuit Paul Ricard est officiellement annulé et l'épreuve donne rendez-vous à ses fans en 2021. Le circuit de Silverstone a annoncé pour sa part que si le Grand Prix était maintenu, il se déroulerait à huis clos, une toute autre ambiance pour un événement qui a accueilli l'an passé près de 350 000 personnes.
Bien que la F1 n'ait pour l'instant pas annoncé de nouveau calendrier révisé définitif (et pour cause...), certains indiscrétions laissent entrevoir que les circuits de Spa-Francorchamps, Zandvoort et Monza passeraient à la trappe. Les Pays-Bas et la Belgique ont interdit (tout comme la France) les événements majeurs jusqu'à début septembre.
Selon le journal Bild, un début de saison en Autriche serait plausible, et même deux Grands Prix, sur deux semaines consécutives. Avant de passer en territoires asiatiques pour le mois de septembre, Silverstone et le Hungaroring pourraient aussi organiser deux Grands Prix chacun. De son coté, Jan Lammers, directeur sportif du Grand Prix des Pays-Bas, avait précédemment déclaré que la Formule 1 ne pourrait revenir à Zandvoort que l'année prochaine.
D'autres circuits qui ne figurent pas sur le calendrier de la F1, comme Imola ou Portimão se disent prêts à accueillir la F1 en mettant en avant leur localité en Europe. Pour autant, il est peu probable que ces candidatures soient retenues dans la nouvelle ébauche du calendrier 2020.