Williams vient de dévoiler sa toute nouvelle monoplace. À cette occasion, l'équipe anglais a fait les choses à l'ancienne avec une conférence de presse. Lors de ce grand dévoilement, Claire Williams, patronne de l'équipe, a réaffirmé son soutien à ses deux jeunes pilotes.

La retraite de Felipe Massa a donné lieu à un grand recrutement. Et un bon nombre de pilote était en lice. Notamment Robert Kubica, Paul di Resta et Sergey Sirotkin. C'est finalement le jeune russe qui a remporté la mise.

Mai rapidement les critiques se sont fait entendre sur ce choix. Car le pilote apporterait avec lui un gros chèque pour l'équipe de Grove. De quoi attiser les commentaires sur un choix plus dicté par l'argent que par les compétences des candidats. Claire Williams n'est pas de cet avis.

Williams met des pilotes de talent dans ses voitures

Sergey Sirotkin sera aux cotés d'un autre pilote critiqué pour son apport financier, Lance Stroll. Claire Williams profite donc de la présentation pour soutenir le choix de l'équipe et ses pilotes. Pour l'anglaise, il est nécessaire de mettre des pilotes talentueux dans la monoplace. Et cela du seul fait de la dangerosité de ce sport. Le choix ne se porte pas uniquement sur l'apport financier, l'équation est bien plus complexe.

« Nous ne mettons que des pilotes talentueux dans nos voitures » affirme Claire Williams.

« C'est un domaine dangereux et nous n'allons pas placer quelqu'un dans la voiture juste parce qu'il amène de l'argent. Notre processus de décision est bien plus compliqué que seulement décider de mettre quelqu'un dans la monoplace juste parce qu'ils ont de l'argent. Oui, nous sommes une équipe indépendante et oui, les sponsors n'arrivent pas facilement aujourd'hui, donc clairement si un pilote a un apport financier c'est un plus, mais ce n'est le fondement de notre processus de décision » précise-t-elle.

L'argent n'exclut pas le talent

Claire Williams précise également qu'avoir un apport financier n'est vraiment pas nouveau en Formule 1. D'autres pilotes avant Sergey Sirotkin, et d'autres pilotes après lui, apporteront un budget conséquent pour des équipes.

« Ça n'est pas nouveau en Formule 1 que des pilotes arrivent avec de l'argent, et heureusement. Santander a suivi Fernando Alonso dans chaque équipe où il est allé. Vous pouvez penser qu'il est un pilote payant, je ne le ferais pas. Le vocabulaire utilisé pour les pilotes payants est mauvais. C'est inapproprié et inutile, cela crée de la négativité autour des pilotes, ce que nous ne devrions plus faire dans ce sport » conclut-elle.