La Grande-Bretagne est la patrie de la Formule 1 ! Pourquoi ? Certainement parce que le premier Grand Prix de son histoire s'y déroula à Silverstone en 1950. Puis les pilotes, les écuries, les motoristes, les ingénieurs et les circuits sont venus parachever l'œuvre !

Mais à l'heure où la majorité des écuries sont domiciliées en Grande-Bretagne, et que le pays connait une solide base de fans, la représentation de cette nation n'est-elle pas en danger ? Nous attendons avec impatience la relève britannique que sont Lando Norris ou encore George Russell pour venir épauler le palmarès de Lewis Hamilton.

Jenson Button

© Jenson Button

C'est l'un des pilotes les plus populaires dans le monde du sport automobile. Avec son charisme de gentleman-driver et de gendre idéal, il s'attire toutes les bonnes grâces ! C'est dans une grande écurie qu'il fit ses débuts en 2000 chez Williams, fraîchement motorisée par BMW. Il fallu pourtant attendre 2006 et ce Grand Prix de Hongrie pour voir sa première victoire. Plongé dans un anonymat le conduisant vers la retraire avec 2 saisons catastrophes chez Honda en 2007 et 2008, il décrocha son titre de Champion du Monde en 2009 avec BrawnGP. Il terminera sa carrière chez McLaren avec un total de 306 Grands Prix, avec une récente pige à Monaco en 2017.

James Hunt

© James Hunt

Encore un seul titre de Champion du Monde pour celui-ci, mais pas des moindres. Un caractère bien trempé qui divisa autant qu'il rassembla, mais le garçon savait faire parler de lui. C'est certainement derrière un volant qu'on le prenait le plus au sérieux. Il remporta son sacre dans la très controversés saison 1976 et son duel avec Niki Lauda ! Et il y empocha 6 de ses 10 victoires en carrière en y inscrivant 69 des 179 points au total. Il détient un autre record, il ne s'est jamais incliné face à l'un de ses coéquipiers (lorsqu'il termina ses courses).

John Surtees

© John Surtees

C'est l'un des grands Champions du Monde des sports mécaniques. Pourquoi ? Tout simplement car il est le seul à s'être adjugé un titre mondial sur 2 et 4 roues. Son sacrement interviendra dans la saison 1964 imitant deux autres britanniques, Jim Clark et Graham Hill. Son nombre de victoires n'est pas impressionnant, mais il n'aura pu défendre ses chances par le manque de fiabilité des machines qu'il fréquenta. John Surtees est décédé récemment le 10 mars 2017 à Londres.

Damon Hill

C'est le pilote discret certainement sous-estimé par les fans. Il a terminé les saisons 1993 à 1995 dans les 3 premiers (vice-champion 94 et 95) avant de décrocher son titre mondial en 1996. Il obtint pendant sa carrière un total de 22 victoires et 20 pole positions. Ce qui fait de lui l'un des pilotes britanniques les plus talentueux, il fait partie de ce cercle très fermé d'être Champion du Monde de F1 comme son père. L'autre tandem père / fils est finno-allemand avec Keke et Nico Rosberg.

Graham Hill

© Graham Hill

Après avoir évoqué le fils, voici le père. Il est également un phénomène car il est seul pilote à ce jour à avoir triomphé sur la Triple Couronne. Qu'est-ce donc que cet exploit ? Il s'agit des 3 courses au monde les plus mythiques, les plus spectaculaires et respectées. Il faut s'imposer au Grand Prix de Monaco (lui, il en collectionne 5), aux 24 Heures du Mans et aux 500 Miles d'Indianapolis. Aujourd'hui encore certains pilotes rêvent d'accomplir le même exploit.

Nigel Mansell

© Nigel Mansell

Le pilote moustachu le plus reconnaissable de tout le paddock. C'est à l'âge de 39 ans qu'il décrocha son titre de Champion du Monde en 1992. Il est encore parmi les pilotes les plus victorieux avec 31 réalisations et 32 pole positions. Après être passé tout près du titre en 1986 et 1987, il échoua vice-champion en 1991. En 1993 il s'exila aux États-Unis pour remporter le titre en série CART, la Formule 1 américaine.

Stirling Moss

© Stirling Moss

Alors certes il n'a pas de titre de Champion du Monde, mais on se doit de le nommer Champion pour son talent et sa carrière. Être Champion c'est également une éthique et une conduite (en dehors de la voiture), Stirling Moss est de ce genre-là. Avec 16 victoires, il est celui qui détient le plus de victoires sans être sacré. Ses 16 victoires le classent d'ailleurs au-dessus de certains Champions du Monde, 16 pour être exact. Parmi eux on pourra citer Phill Hill, Graham Hill, Alberto Ascari, Emerson Fittipaldi, Jack Brabham, Keke Rosberg... Durant ses 7 saisons il aura remporté un quart des courses auxquelles il aura participé.

Jackie Stewart

© Jackie Stewart

L'écossais a remporté 27 victoires sur ses 99 Grands Prix. Il est le premier britannique a décroché 3 titres de Champion du Monde. Il a été rejoint par Lewis Hamilton en 2015. Il a triomphé sur les saisons 1969, 1971 et 1973. Il fut en lutte pour le sacre en 1968 et 1972. Quelques années après avoir raccroché les gants, il sera à la tête de sa propre écurie Stewart Grand Prix pendant 3 saisons (1997-1999) décrochant 1 victoire en 49 Grands Prix.

Lewis Hamilton

Lewis Hamilton Mercedes F1

En tant que personnage, il divise l'opinion. En tant que pilote de F1, il faut lui reconnaître un sacré coup de volant. Il est le britannique ayant obtenu le plus de victoires (série en cours) avec 71 réalisations. Il a détrôné les 68 pole positions de Michael Schumacher avec 81 premières places sur la grille de départ (série en cours). En 10 ans de Formule 1, il n'a jamais été classé plus bas que 5ème au championnat et a décroché 5 titres de Champion du Monde. Il a également la particularité d'avoir remporté au moins une course par saison depuis ses débuts.

Jim Clark

© Jim Clark

Si vous demandez à des fans britanniques quel est le meilleur pilote anglais de tous les temps, vous obtiendrez un débat sans fin. Mais en revanche, Jim Clark sera souvent cité et c'est plus que mérité. Il se tua alors qu'il détenait le record de victoires avec un total de 25 et de 33 pole positions. Avec près de 32% de victoires aux courses auxquelles il participa, une statistique qui démontre à elle-seule l'étendue de son talent. Le double Champion du Monde (1963 et 1965) détient encore 2 records. La plus grande marge de victoire sur un second de 4'54 au Grand Prix de Belgique, ainsi qu'un total de 72% des tours menés pendant toute la saison 1963.