Le torchon brûle entre Renault et Toro Rosso

Ce samedi a été l'occasion pour Renault et Toro Rosso de s'adonner à une joute verbale et écrite. La situation est plus que tendue.

AMuS a rapporté la possibilité de ne pas avoir Toro Rosso sur la grille à Abu Dhabi. La cause serait le manque de MGU-H suite à une utilisation contraire aux recommandations. Cyril Abiteboul a ainsi confirmé cette mauvaise utilisation.

Toro Rosso a lancé un communiqué hier pour clarifier la situation.

On peut lire dans le deuxième paragraphe que l'équipe de Faenza est surprise que "Cyril Abiteboul ait suggéré aux médias que les problèmes auxquels l'équipe est confronté avec le moteur sont principalement liés à l'équipe, et à la façon dont il est utilisé dans le châssis STR12''.

Ainsi l'équipe rappelle que les récents problèmes ne sont pas dus à la façon dont est "utilisé le moteur", ni de la "manière dont le moteur est intégré dans le châssis''.

Aussi, l'équipe explique que "l'une des principales raisons des problèmes que nous voyons est le manque de nouvelles pièces pour le moteur disponibles. Dans le cas de Toro Rosso, l'équipe doit constamment changer des pièces d'un PU à un autre pendant le week-end et, à plusieurs reprises, elle est obligée de faire fonctionner des assemblages d'ancienne spécification''.

Enfin, l'équipe déclare que "nous ne devons pas oublier qu'ils [Renault] se battent avec Toro Rosso pour une meilleure position dans le championnat des constructeurs, comme l'a suggéré M. Abiteboul, la situation n'est peut-être pas une coïncidence, mais ce n'est certainement pas dû à la voiture Toro Rosso''.

Helmut Marko en médiateur

Helmut Mrko n'a pas hésité à lancer un communiqué de presse suite à une conversation avec Cyril Abiteboul.

"Au cours des 10 dernières années, remplies de succès, nous avons vécu toutes les émotions avec notre fournisseur de moteur actuel. Comme d'habitude à la fin d'une autre longue saison, les émotions sont intenses mais c'est une relation valorisée et qui le restera. Il n'a jamais été question que nous n'ayons pas été traités justement et équitablement par nos fournisseurs moteur. Et c'est toujours vrai aujourd'hui''.

La médiation va-t-elle faire retomber la pression ? Interrogé par Sky Sports, Franz Tost ne compte pas s'excuser de sitôt... "Qui a commencé avec toutes ces absurdités ? Cyril hier avec son interview stupide. Devrais-je dire : 'Oh, bien, bonne interview de lui, nous l'acceptons' ? Non, nous ne l'acceptons pas'', déclare-t-il.