La société Uralkali, détenue par Dmitry Mazepin, père du pilote GP3 Nikita Mazepin, attaque en justice l'administrateur de Force India.
Rachetée par un consortium mené par Lawrence Stroll, l'équipe Force India a assuré son avenir. Seulement, le consortium n'était pas le seul sur le coup. La société Uralkali était également un des candidats à la reprise.
Après le rachat, l'entreprise détenue par Dmitry Mazepin s'était exprimée, considérant que "le processus mené par l’administrateur ne peut pas servir les intérêts des créanciers de Force India et d’autres parties prenantes, et du sport en général''.
Une action en justice
Uralkali a décidé d'attaquer FRP Advisory en justice. L'entreprise accuse l'administrateur de "traitement préjudiciable et inégal''. Elle assure avoir fait une offre bien plus élevée que celle du consortium Stroll, incluant une contrepartie en espèces de 122 millions de livres, mais dénonce "les fausses déclarations et le manque de transparence du processus mené par l’administrateur qui ont entraîné un processus de vente erroné''.
Paul James Ostling, directeur indépendant au sein d'Uralkali et en charge du dossier Force India, s'est exprimé sur le dossier.
"Nous avions une solide analyse de rentabilisation pour l’acquisition de Force India et nous pensons que notre offre a été la meilleure'', déclare-t-il à FT. "Nous avons de sérieuses préoccupations quant à la raison pour laquelle les administrateurs n’ont pas profité de l’opportunité de maximiser les montants qui auraient pu être payés aux créanciers et aux actionnaires. En raison de ces préoccupations et des coûts de notre offre, ainsi que des pertes potentielles importantes de revenus des entreprises, Uralkali n’a pas d’autre choix que de lancer ces procédures et d’obtenir des dommages substantiels''.