Un week-end à oublier pour Max Verstappen, lui qui avait pourtant tout maximisé pour sécuriser un podium. Et puis, la Safety Car a fait voler en éclat son podium... et ses nerfs.
Après l'intervention du Safety Car à cause de l'abandon sur casse moteur de la Mercedes d'Antonelli, tous les pilotes ont effectué un dernier arrêt. La majorité des pilotes ont opté pour un train de pneus Soft pour les ultimes tours de la course sauf Red Bull qui n'avait d'autre option que les gommes les plus dures. Une situation qui a immédiatement inquiété Verstappen à la radio, mettant en péril son rythme à la relance derrière les McLaren.
Verstappen ne préfère rien dire
Les craintes de Verstappen étaient fondées, à la relance, il évite la sortie de piste sur le dernier virage en étant à l'équerre et à haute vitesse, un reflexe qui lui évite de terminer dans le mur. Mais évidemment sa remise en vitesse n'était plus bonne, ce qui permit à Leclerc de le doubler sur la longue ligne droite des stands, non sans un léger contact entre les deux pontons des monoplaces.
Le pilote Red Bull perd alors son podium et voit Russell grossir dans son rétroviseur droit, il y a un léger contact entre les deux monoplaces et Verstappen ouvre en grand son volant pour prendre l'échappatoire du virage 2. Ce faisant, il gagne un avantage immédiat en piste et reste devant la Mercedes. Même si Russell n'a pas complété le dépassement sur la Red Bull et était en retrait au point de corde du virage 1, Red Bull pensait que la sanction planait sur Verstappen. C'est ainsi que l'équipe demanda à Max Verstappen de laisser passer Russell, déclenchant la furie du Néerlandais.
Il attendra un tour pour le laisser passer, ralentissant à la sortie du virage 4, puis une fois la Mercedes l'ayant doublé, il accélère pour tenter de reprendre sa place, et percute la roue du pilote britannique qui longeait l'extérieur du virage 5. Le Batave sera sanctionné de 10 secondes une fois le damier franchi, ce qui le classera finalement 10e de la course.
Max Verstappen (au micro de CANAL+)
Nous avons été malchanceux avec le Safety Car, on a choisi les pneus les plus durs et cela a été problématique car je n'avais aucune adhérence. J'ai eu une frayeur à la relance en essayant de suivre les voitures de devant, et je n'avais aucune adhérence, c'était difficile. Et on se retrouve dans ce genre de situation. Vu comment les règles sont écrites, c'est ce qu'il peut se passer. En fin de compte, pour moi, je préfère ne pas trop en parler car on ne peut pas trop critiquer, au risque de prendre d'autres pénalités.