A l'occasion de la dernière manche du championnat de France de F4, Théo Pourchaire, fraîchement sacré champion junior, a accepté de répondre à nos questions. 

Revenons sur la saison, avant cette dernière manche du championnat. Quel bilan dresses-tu de celle-ci ?
Un bilan sans la dernière manche, qui est quand même importante. Il y a de gros enjeux même si le championnat est fini. Le bilan pour moi est assez satisfaisant. Je gagne le titre junior, ce qui me fait un 4e titre de champion de France avec les 3 en karting. Une victoire, ce n’est pas suffisant pour moi. Je n’ai pas encore fait de pole position, ce qui est un des objectifs de ce week-end. C’est une bonne saison mais il faut bien terminer ce week-end et ça sera une très bonne saison.

Te voyais-tu aussi bien en début de saison ?
Honnêtement pas vraiment. C’était mes premières courses en monoplace, c’est différent du karting. Ce sont des grosses voitures, la bagarre est différente, les départs, etc… après c’était de très bons résultats dès Nogaro. Je fais 2 podiums et je gagne les trois victoires junior. Je ne m’y attendais pas.

Est-ce que cela te prépare au mieux pour la saison prochaine et jouer le titre en F4 France ou tu gardes certaines craintes ?
Pour le moment, je ne sais pas encore ce que je vais faire, la F4 France ou un autre championnat. Quoi qu’il arrive je suis obligé de faire un championnat F4, dans n’importe quel pays car je n’ai pas l’âge de faire autre chose. La F4 France est une option.

Tu as déjà des contacts ?
Pas vraiment, on attend la dernière manche. Et selon comment ça se passe, on verra. La F4 France est un très bon championnat.

Si on te parle d’avenir, tu envisages d’arriver en F1 ou as-tu d’autres idées, d’autres plans ?
Je ne pars pas avec un plan B. J’ai un objectif, il est clair, et je ne vais pas abandonner au bout d’une saison. Je vais tout donner pour y aller et si jamais je n’y arrive pas, que ça bloque, je me dirigerais vers autre chose. Mais clairement l’objectif c’est d’aller le plus loin possible, la F1.

Concernant tes soutiens, ce sont des entreprises tierces ? Tes parents ?
J’ai de nombreux sponsors. Tous les pilotes n’ont pas cette chance, c’est très compliqué et très cher. J’ai de très bonnes aides, Grasse, la ville où je suis né, m’aide. J’en suis reconnaissant.