L'équipe dirigée par Damien Saulnier affiche clairement son ambition à quelques jours des 24 Heures Motos, qui vont se courir sur le circuit Bugatti, au Mans. 

Cette saison, l'équipe Yoshimura SERT Motul, qui engage une Suzuki GSX-R 1000 floquée du #12, arrive sur le circuit Bugatti avec une moto qui n'a pas évolué au cours de l'intersaison. Cependant, Damien Saulnier n'hésite pas à rectifier la nuance.

"La moto n’a pas évolué, en revanche, elle a progressé. Yoshimura a beaucoup roulé cet hiver sur des circuits japonais. Elle sera encore plus performante pour les 24 Heures Motos et le reste de la saison. Nous repartons avec une machine saine, fiable et robuste. Est-ce pénalisant de ne pas disposer d’une nouvelle moto ? La réponse est oui. Avec un nouveau modèle, nous pourrions bénéficier d’une machine plus puissante ou plus agile. Toutefois, nous connaissons notre GSX-R sur le bout des doigts et c’est un avantage", explique-t-il sur le site officiel de l'épreuve mancelle.

Faire mieux qu'en 2023 pour Yoshimura SERT Motul

Deuxième du dernier Championnat du Monde FIM EWC, l'équipe Yoshimura SERT Motul espère conjurer le sort et retrouver le titre mondial, dont le dernier remonte à la saison 2021.

"Aux 24 Heures Motos, avec la chute de Gregg à l’amorce du premier virage, nous pensions que notre course était terminée après seulement 300 mètres. Malgré ça, l’équipe s’est remobilisée pour reconstruire la moto et nous avons finalement terminé à la septième place. Aux 24 Heures de Spa EWC Motos, nous étions en deuxième position avant de rencontrer un problème de pompe à eau. Nous avions rallié l’arrivée en quatrième position. À Suzuka, nous réalisions une superbe course jusqu’à ce que la pluie fasse son apparition et que Gregg chute, malgré les pneus pluie. En définitive, nous avions terminé la course en 11e position. Puis, au Bol d’Or, tout s’est bien goupillé du début jusqu’à la fin. Nous y avons décroché une victoire salvatrice. Si bien, que pour les 24 Heures Motos et les 24 Heures de Spa EWC Motos, je n’ai pas vraiment d’explication. À Suzuka, plusieurs facteurs, dont certains sur lesquels nous avions une emprise, ont conduit à la chute. Nous aurions dû mieux communiquer avec Gregg", explique Damien Saulnier. "Nous n’aimons pas perdre et partager le gâteau ! Dans l’équipe, nous dépensons toute notre énergie avec comme but ultime la victoire. C’est quelque chose de maladif."