Bruno Michel, PDG de la FIA F2 et du GP3, a donné une interview à ItaliaRacing. Il revient sur le début de la nouvelle voiture et la suite du championnat. 

Cette saison, la FIA F2 a introduit une nouvelle monoplace avec un nouveau moteur. Mais cette monoplace connait de nombreux problèmes. Bruno Michel s'est exprimé sur ce sujet.

"Dès le début, nous savions que dans de telles étapes, des problèmes peuvent survenir en première partie de saison, et nous sommes là pour les résoudre. C'est vrai que nous avons rencontré plus d'obstacles que nous l'aurions cru, mais nous travaillons pour nous assurer que tout soit résolu pour Budapest'', explique-t-il. "L'un des problèmes critiques concerne les voitures qui calent sur la grille. C'est pourquoi nous voulions adopter le départ lancé pour les courses en Autriche et en Grande-Bretagne. Sur ce problème, nous étions au travail déjà après le meeting du Paul Ricard''.

Des problèmes en cours de résolution, avec l'aide de la FIA

Pour le moment, des essais ont eu lieu ou auront lieu prochainement. Un essai a eu lieu à Magny-Cours les 11 et 12 juillet et un autre essai aura lieu au Paul Ricard au cours de la semaine du 16 juillet. Ces essais se font en soutien avec la FIA et des équipes.

"La FIA est proche de nous. Quant aux équipes, je dois dire qu'elles sont compréhensives et connaissent notre engagement pour s'en sortir. Au contraire, elles nous aident à trouver une solution et montre une attitude très positive'', ajoute Bruno Michel.

Ce dernier ne s'inquiète pas de la réputation de la série. Ces derniers temps, les pilotes se sont exprimés concernant les différents problèmes, que ce soit dans les médias ou en piste, à la radio.

"Pour l'instant, tout va bien. Nous profitons d'une belle bataille en piste qui, à la fin, est l'aspect le plus important. Il y a de grandes batailles, parmi les pilotes les plus expérimentés et certains débutants capables d'être immédiatement au sommet. De notre côté, en tant qu'organisateurs, il suffit de régler les problèmes techniques'', indique-t-il.

L'avenir de la FIA F2 et de la future F3

L'anti-chambre de la F1 souhaite être toujours le vivier principal des futurs pilotes de F1. Que ce soit technique ou sportif, Bruno Michel se veut rassurant.

"Au niveau technique, nous nous concentrons sur le paquet actuel. La voiture et le propulseur sont conçus pour trois ans, généralement c'est comme ça. Dans cette période, peut-être que nous apporterons de petites améliorations. Du côté sportif, cependant, nous continuerons comme nous l'avons toujours fait. Le format s'est avéré utile à la F1 et capable de produire des courses spectaculaires. C'est exactement ce que nous voulons et que nous avons probablement toujours pu offrir, déjà avec le GP2'', déclare-t-il.

Concernant la future F3 Internationale, des détails seront diffusés dans les prochains jours.