Situation difficile pour Arjun Maini sur le Circuit Paul Ricard. Le pilote Trident s'est exprimé à la fin de la course sprint. 

"Je vous le jure, vous ne me soutenez pas du tout ! Je fais tout ce qu'il faut, à chaque putain de séance ! Tu ne peux pas me faire ça, mec ! Je n'ai aucune puissance en sortie de virage, pourquoi est-ce que personne ne me croit ? Putain ! Je ne veux plus courir dans ce championnat ! Ras le cul !'', lançait-il à la radio après la course sprint. Situation difficile pour les pilotes de la FIA F2 qui connaissent des problèmes avec la voiture depuis le début de la saison.

Au Castellet, Lando Norris a calé lors du départ de la première course tandis que George Russell n'a pas pu prendre le départ. "Ça n'a pas vraiment été réparé, vous pensez que ça va dans la bonne direction et que nous sommes [confrontés aux mêmes problèmes]'', déclare le champion GP3 en titre à Autosport.

Les organisateurs de la FIA F2 calment le jeu

Malgré les problèmes, les organisateurs de l'anti-chambre de la F1 calment le jeu.

"Après avoir pris connaissance des commentaires d'Arjun Maini, nous comprenons qu'il se plaint d'un problème de performance moteur. Par conséquent, nous sommes relativement surpris de ne pas avoir reçu une requête pour une vérification officielle'', indique-t-il à Autosport.

Même situation pour les teams managers d'ART Grand Prix et DAMS.

"C'est la course automobile. C'est une honte, mais il ne sert à rien de se plaindre. Tout le monde travaille dur, il est si facile de pointer du doigt, mais nous travaillons tous dur'', déclare Sébastien Philippe, directeur de l'équipe ART Grand Prix, à Autosport.

"Nous avons une bonne communication avec les techniciens. Il est inutile de crier. Nous essayons de résoudre les problèmes'', ajoute François Sicard.

Cependant, dans un tweet, Sam Bird donne raison à Arjun Maini en déclarant que "les problèmes avec les voitures ne sont pas acceptables lorsque vous payez pour vos volants''.