Comment Prema prépare les pilotes de demain ?

Prema est actuellement en FIA F2, FIA F3 et en F4. Esteban Ocon, Lance Stroll, Pierre Gasly, Charles Leclerc... de nombreux pilotes aujourd'hui en F1 sont passés par l'équipe italienne. 

Prema reste une des équipes les plus importantes des formules de promotion. Riche d'un grand palmarès, elle continue aujourd'hui à forger les pilotes de demain. Actuellement, Nyck de Vries, pilote McLaren, et Sean Gelael courent en FIA F2 avec l'équipe italienne ; Marcus Armstrong, Guanyu Zhou, Robert Shwartzman, tous les trois pilotes de la Ferrari Driver Academy, courent en FIA F3 avec Prema, ainsi que Mick Schumacher et Ralf Aron ; Gianluca Petecof et Enzo Fittipaldi, autres pilotes de la FDA, courent en F4 tout comme le pilote Red Bull Jack Doohan, Olli Cadwell et Amna Al Qubaisi.

René Rosin, team manager de l'équipe, a géré de nombreux pilotes et sait les points sur lesquels il faut travailler.

"Le plus difficile, c’est de traiter le caractère d’un jeune pilote, de travailler non seulement sur l’aspect technique, mais aussi sur le plan psychologique, y compris la chimie que ce soit entre coéquipiers ou que ce soit entre pilotes, ingénieurs et mécaniciens'', déclare-t-il au journal espagnol AS.

"Toujours choisir les meilleurs''

Dans sa sélection, l'équipe Prema travaille principalement avec les pilotes de la Ferrari Driver Academy. Mais il arrive aussi que l'équipe accueille des pilotes du Red Bull Junior Team, comme Jack Doohan cette année, ou d'autres programmes junior.

"Nous essayons toujours de choisir le meilleur. Aussi, nous avons maintenant cinq pilotes de la Ferrari Driver Academy avec nous. Nous essayons de les développer pour qu'ils atteignent le niveau de professionnalisme suivant. Nous avons récemment travaillé avec Red Bull. C'était le cas avec Pierre Gasly'', explique-t-il.

Concernant Mick Schumacher, dont le nom a été rendu célèbre par son père Michael en F1, le travail de Prema reste le même.

"Pour nous, c'est un pilote normal, comme Guanyu Zhou, Ralf Aron, Marcus Armstrong ou Robert Schwartzman. Pour lui, il y a plus de pression, son nom pèse beaucoup, mais notre fonction est la même'', ajoute René Rosin.