Théo Pourchaire est l'un des futurs espoirs du sport automobile français. Actuellement en FIA F2, la prochaine étape est la F1. Mais Frédéric Vasseur ne veut pas brûler les étapes.

Sixième du championnat, vainqueur à Monaco de la course principale, Théo Pourchaire continue son chemin vers la F1. Champion de F4 France Junior en 2018, champion de F4 allemande en 2019, vice-champion de FIA F3 en 2020, le palmarès parle déjà de lui-même. Mais le pilote membre de la Sauber Academy n'ira pas en F1 précipitamment. Son mentor, Frédéric Vasseur, ne veut pas bousculer les choses.

"Nous avons un contrat avec Théo Pouchaire, mais encore une fois, je ne veux pas me presser avec lui. Gardez à l'esprit qu'il a 17 ans. Si vous le comparez à tous les autres talents entrant en F1, ils étaient beaucoup plus âgés."

"Je ne veux faire aucune comparaison avec Lewis Hamilton, Nico Hülkenberg, Nico Rosberg ou Charles Leclerc et je pense que ce serait une erreur de le pousser trop tôt. Il doit d'abord faire le travail en FIA F2, puis nous aurons le temps de discuter plus tard. Il est très jeune, il a 17 ans et poursuit toujours son permis de conduire et nous devons lui laisser le temps de faire le travail. Je ne suis pas pressé mais je pense qu'il est un très bon'', déclare l'homme à la tête de l'équipe Alfa Romeo.

Juan Manuel Correa, le retour au sein de la Sauber Academy

Juan Manuel Correa, qui fait son retour à la compétition cette saison, retrouve le chemin de la Sauyber Academy, comme annoncé avant le Grand Prix de France F1.

"C'est une façon d'accompagner Juan Manuel Correa dans son propre projet. Honnêtement, j'étais à Spa il y a deux ans, c'était une période très difficile pour tout le monde et Juan Manuel a subi quelque chose comme 22 interventions chirurgicales. Il a passé les deux dernières années avec un objectif clair de revenir."

"C'était, pour lui, la motivation principale et je voulais l'aider, et la façon dont je dois le faire est de lui demander de revenir au sein de l'académie et d'essayer de le soutenir dans ce projet. C'est un effort humain tellement énorme que je pense qu'il est logique d'en faire partie'', ajoute Frédéric Vasseur.